Le Ghana est-il menacé de perdre son rang de numéro deux mondial du cacao ? C’est ce qu’affirme au journal Ghanaian Times le président de l’Union des producteurs du district de New Juaben, dans l’est du pays. Avec amertume, ces planteurs observent que la terre, qui ne leur appartient pas, est de plus en plus fréquemment vendue « sans discernement » déplorent-ils, par les chefs coutumiers à des investisseurs privés.
Arbres coupés sans compensation
Les arbres sont coupés pour céder la place à l’extraction minière, souvent illégale, à l’extraction de sable, ou à d’autres productions agricoles comme la noix de coco, exploitée pour la cosmétique. Un peu plus de 1 200 hectares de cacaoyères auraient disparu.
Pour l’instant cela met surtout en péril le revenu des planteurs évacués, ils continuent de réclamer une compensation. De là à menacer la production cacaoyère ghanéenne, il y a un grand pas.
Mais la production ghanéenne est en hausse malgré le « swollen shoot »
Le cacao occupe 1,9 million d'hectares au Ghana, et pour l’heure, c’est surtout le virus du « swollen shoot » qui met en danger les plantations, un sixième des superficies seraient contaminées, d’où les arrachages organisés par le bureau ghanéen du cacao, le Cocobod, contre, le plus souvent, de nouveaux plants et une indemnisation des producteurs.
Loin devant l’Équateur
La récolte ghanéenne devrait même progresser de près de 6%, selon le Cocobod, d’ici octobre 2021. Même si elle est passée sous les 900 000 tonnes lors de l’avant-dernière campagne, elle reste près de trois fois plus importante que celle du troisième producteur mondial de fèves, l’Équateur. Le Ghana a donc une très grosse marge avant de perdre le deuxième rang qu’il détient, derrière la Côte d’Ivoire. L’industrie du chocolat s’inquiète malgré tout de ces évacuations de producteurs dans l’est du Ghana. Une représentante de l’entreprise américaine Mondelez souligne qu’il s’agit du problème « complexe » du droit foncier en Afrique de l’Ouest.
Arbres coupés sans compensation
Les arbres sont coupés pour céder la place à l’extraction minière, souvent illégale, à l’extraction de sable, ou à d’autres productions agricoles comme la noix de coco, exploitée pour la cosmétique. Un peu plus de 1 200 hectares de cacaoyères auraient disparu.
Pour l’instant cela met surtout en péril le revenu des planteurs évacués, ils continuent de réclamer une compensation. De là à menacer la production cacaoyère ghanéenne, il y a un grand pas.
Mais la production ghanéenne est en hausse malgré le « swollen shoot »
Le cacao occupe 1,9 million d'hectares au Ghana, et pour l’heure, c’est surtout le virus du « swollen shoot » qui met en danger les plantations, un sixième des superficies seraient contaminées, d’où les arrachages organisés par le bureau ghanéen du cacao, le Cocobod, contre, le plus souvent, de nouveaux plants et une indemnisation des producteurs.
Loin devant l’Équateur
La récolte ghanéenne devrait même progresser de près de 6%, selon le Cocobod, d’ici octobre 2021. Même si elle est passée sous les 900 000 tonnes lors de l’avant-dernière campagne, elle reste près de trois fois plus importante que celle du troisième producteur mondial de fèves, l’Équateur. Le Ghana a donc une très grosse marge avant de perdre le deuxième rang qu’il détient, derrière la Côte d’Ivoire. L’industrie du chocolat s’inquiète malgré tout de ces évacuations de producteurs dans l’est du Ghana. Une représentante de l’entreprise américaine Mondelez souligne qu’il s’agit du problème « complexe » du droit foncier en Afrique de l’Ouest.
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