Si beaucoup de compatriotes et médias ont bien apprécié le débat dit intellectuel entre Bachir Diagne et Boubacar Boris Diop, le journaliste Adama Gaye lui trouve que leurs joutes n'ont aucun impact sur la vie des Sénégalais qui vient dans "un pays en panne" et des Africains en général.
"Je dirais que c’est le pays lui-même qui est dans une situation de panne. Panne politique, panne sociale et économique. Tout ce qui est propre dans ce pays, c’est la musique et la danse s’accompagnant de formules et de tendances qui naissent à outrance. Et c’est cette médiocrité qui se reflète sur le champ politique et même sur le plan des idées à travers les débats qui sont engagés que je trouve quelques fois trop aériens pour concerner la marche et les enjeux du continent. L’exemple le plus récent est la querelle entre Souleymane Bachir Diagne et Boris Diop autour de Cheikh Anta Diop", dit-il.
Selon Adama Gaye, autant, on peut parler de lCheikh Anta Diop, "autant, on peut parler des morts dans les accidents, la criminalité montante, de la corruption, des détournements de deniers publics, des problèmes de santé, du monde paysan qui est dans le désarroi et de la capture du pays par l’étranger etc."
Le journaliste ajoute qu'il est également temps "que l’on prenne du recul par rapport à la Constitution du Sénégal dont on peut se servir comme on veut. Les processus électoraux sont intoxiqués, pour ne pas dire volés, et on sait enfin que les ressources naturelles du pays ont été bradées et perdues par les Sénégalais".
"Je dirais que c’est le pays lui-même qui est dans une situation de panne. Panne politique, panne sociale et économique. Tout ce qui est propre dans ce pays, c’est la musique et la danse s’accompagnant de formules et de tendances qui naissent à outrance. Et c’est cette médiocrité qui se reflète sur le champ politique et même sur le plan des idées à travers les débats qui sont engagés que je trouve quelques fois trop aériens pour concerner la marche et les enjeux du continent. L’exemple le plus récent est la querelle entre Souleymane Bachir Diagne et Boris Diop autour de Cheikh Anta Diop", dit-il.
Selon Adama Gaye, autant, on peut parler de lCheikh Anta Diop, "autant, on peut parler des morts dans les accidents, la criminalité montante, de la corruption, des détournements de deniers publics, des problèmes de santé, du monde paysan qui est dans le désarroi et de la capture du pays par l’étranger etc."
Le journaliste ajoute qu'il est également temps "que l’on prenne du recul par rapport à la Constitution du Sénégal dont on peut se servir comme on veut. Les processus électoraux sont intoxiqués, pour ne pas dire volés, et on sait enfin que les ressources naturelles du pays ont été bradées et perdues par les Sénégalais".
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