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Le geste du signe de la Croix : une véritable profession de foi pour les catholiques

« Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen ! » disent les catholiques lorsqu’ils font le signe de la croix. Un geste bien courant mais tout à fait particulier. C’est le signe distinctif du chrétien. Quel est son sens? Qu’en dit le Catéchisme de l’Eglise Catholique ? Comment le fait-on ? Combien en fait-on au cours d’une messe ?



Le geste du signe de la Croix : une véritable profession de foi pour les catholiques
Parcourant le front, la poitrine, l’épaule gauche et l’épaule droite, le signe de la croix n’est pas un simple geste de piété banal. Il rappelle, de façon symbolique et condensée, les trois grands mystères de la vie chrétienne : la Trinité, mystère d’un Dieu unique en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ; l’Incarnation du Fils de Dieu, qui a pris chair dans le sein de la Vierge Marie et le Salut de l’humanité par la passion et la mort du Christ sur la croix. Le signe de la croix est une véritable profession de foi.
 
Le sens du signe
Le geste du signe de la croix déployé avec la main droite comporte une profondeur spirituelle pour les catholiques : le front, siège de la pensée, la poitrine, lieu de la santé physique et du cœur, et les épaules, représentant la force de vivre et l’activité quotidienne.
Ainsi, posant le geste, accompagné de ces paroles :
  • Au nom du Père : le fidèle lève la main vers le haut pour dessiner sur son front le signe de sa foi. Un mouvement vertical qui va vers le haut et qui élève son cœur vers Dieu, le Très-Haut, le Transcendant. Reconnaissant qu’il est fils de Dieu.
  • Et du Fils : il amorce un second mouvement vertical qui va vers le bas en descendant la main pour touche la poitrine. C’est le mouvement d'un Dieu qui se fait chair. Dieu descend du ciel et se laisse porter par les entrailles d'une mère. Il vient habiter parmi les hommes.
  • Et du Saint Esprit : du cœur, la main remonte vers l'épaule. Le mouvement sera alors horizontal, exprimant que la foi n'est pas à vivre seulement à regarder le ciel, elle invite à regarder et à agir autour de soi, par-dessus l'épaule. Pour vivre l'amour des frères. Pour cela, Dieu lui donne son Esprit.
  • Amen : est le « oui » qui engage. Le fidèle le marque sur son épaule pour dire que qu’il accepte de porter la croix du Christ et la vie des frères et sœurs. C’est le « Oui » du baptême fait au nom du : "Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit..." 
 
Quand faire le signe de la croix ?
Il faut reconnaître d’abord que le signe de la croix avait une importance capitale dans la vie de l’église primitive, renseigne Tertullien. Il écrit : « Au moment de sortir et dans nos déplacements, au début et à la fin de toutes nos activités, au moment de nous habiller et de nous chausser, au bain, à table, en allumant les lumières, quand nous nous couchons, quand nous nous reposons, à chacune de nos activités, nous nous marquons le front avec le signe de la croix ».
Une tradition reprise par le catéchisme de l’Église catholique enseigne que « le signe de la Croix nous fortifie dans les tentations et dans les difficultés » et précise que, pour ce faire, le chrétien commence sa journée, ses prières et ses actions par le signe de croix. (§ 2157).
 
Trois signes de la croix à la messe
A la messe, le signe de la croix se fait à trois moments précis :
  • À l’ouverture de la célébration : le chant d’entrée et l’encensement achevés, le célébrant revient à son siège et fait le signe de croix avec tout le peuple de Dieu rassemblé « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Le peuple répond « Amen ».
  • À la proclamation de l’évangile : lorsque le prêtre dit par exemple : « évangile de Jésus selon Saint Mathieu ». L’assemblée répond : "Gloire à toi Seigneur". Cette réponse est accompagnée de trois petits signes de croix : sur le front ; sur les lèvres et sur la poitrine du côté gauche.
  • A la bénédiction finale.
Dans tous les cas, il ne faut pas mésestimer la puissance de ce geste. Le fidèle peut y recourir dans ses combats : une petite croix sur la bouche pour se garder d’une médisance ou d’une calomnie, ça ne fait pas de mal.
 

Sedicom

Samedi 15 Mars 2014 - 10:31


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