Des manifestants en faveur de la loi d'exclusion à Tripoli, le 5 mai 2013. REUTERS/Ismail Zitouny
Derriere cette tension créée par certains groupes de miliciens se joue en fait une bataille politique. Une source proche du gouvernement affirme que les Frères muslumans, qui ont perdu l'élection au Congrès, veulent éliminer tous ceux qui pourraient leur faire de l'ombre lors des prochaines législatives. Pas seulement ceux auxquels s'appliquera la loi d'exclusion politique, mais aussi les autres, ceux qui n'ont pas collaboré avec l'ancien régime Kadhafi. C'est le cas par exemple d'Ali Zeitan, le Premier ministre, dont les miliciens réclament pourtant la tête.
Faute de pouvoir s'appuyer sur une armée qui n'existe que sur le papier, le gouvernement libyen ne peut aller à la confrontation. Il tente donc une autre stratégie : celle de la contre-attaque en mobilisant les Libyens qui s'inquiètent de voir les armes dicter la loi dans le pays. Des radios et télévisions ont été incitées à débattre de la démocratie qui ne doit pas se soumettre à la force des baïonnettes. Dans chaque ville, des campagnes de sensibilisation sur ce thème rassemblent diverses associations locales.
Le régime de Tripoli active aussi ses contacts avec les importantes milices de Zintan et de Misrata. Plusieurs réunions ont été tenues pour convaincre que la loi ne s'impose pas par la force. Si le gouvernement réussit à provoquer ce sursaut civique, il pourra compter sur des manifestations de soutien dans la rue.
Source: RFI
Faute de pouvoir s'appuyer sur une armée qui n'existe que sur le papier, le gouvernement libyen ne peut aller à la confrontation. Il tente donc une autre stratégie : celle de la contre-attaque en mobilisant les Libyens qui s'inquiètent de voir les armes dicter la loi dans le pays. Des radios et télévisions ont été incitées à débattre de la démocratie qui ne doit pas se soumettre à la force des baïonnettes. Dans chaque ville, des campagnes de sensibilisation sur ce thème rassemblent diverses associations locales.
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