Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Le président du Sénat de la RDC agressé par des opposants à Paris

Le gouvernement congolais accuse des partisans d'Etienne Tshisekedi d'avoir agressé samedi 31 décembre 2011, à Paris, le président du Sénat de la RDC, Léon Kengo wa Dondo, 76 ans. Une agression confirmée par le Quai d'Orsay. L'ambassadeur de France à Kinshasa a été convoqué ce dimanche pour des explications.



Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat en RDC, était candidat à la présidentielle du 28 novembre 2011. DR
Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat en RDC, était candidat à la présidentielle du 28 novembre 2011. DR
Léon Kengo wa Dondo a été agressé samedi vers 18h, heure locale, à Paris, à la gare du Nord. Selon Kinshasa il « aurait eu des dents arrachées. Il a été piétiné, roulé à terre » par « des bandes de combattants proches d'Etienne Tshisekedi », l'opposant qui s'est autoproclamé président de RDC après le scrutin contesté du 28 novembre dernier.

Léon Kengo wa Dondo est arrivé en train depuis Bruxelles à Paris, gare du Nord, où une voiture avec un chauffeur l'attendait. Alors qu'il pénétrait dans le véhicule, il a été frappé par des hommes pouvant être des compatriotes. La voiture, avec à bord M. Kengo, a pu démarrer, mais a été bloquée dans des embouteillages et à nouveau cernée. La police, appelée, est intervenue pour mettre fin à l'agression et le chauffeur a ensuite conduit son passager dans un hôpital parisien, selon une source proche de l'enquête.

Le ministère français des Affaires étrangères déplore l’agression dont a été victime le président du Sénat congolais. Bernard Valero, le porte-parole, souligne que celui-ci « était en France dans le cadre d'un déplacement privé dont les autorités françaises n'avaient pas été informées ».

Bernard Valero, Porte-parole du ministère français des Affaires étrangères


Dès que nous avons été informés de l’agression dont a été victime M. Kengo les autorités françaises sont intervenues (…) Nous déplorons évidemment cet incident qui est grave mais nous n’étions pas informés de la venue du président du Sénat congolais en France.

Bernard Valero n’a pas donné de précisions sur l’état de santé de la victime. Une enquête est en cours, a-t-il ajouté, précisant que les autorités congolaises avaient été tenues au courant et que le Quai d'Orsay « restait en contact » avec elles.

Alexis Thambwe Mwamba, Ministre congolais des Affaires étrangères

Nous considérons que la France a l'obligation d'assurer la sécurité des officiels congolais de passage à Paris...

« Nous protestons de la manière la plus ferme contre cette énième agression perpétrée en France au vu et au su des autorités françaises contre des officiels congolais », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende, qualifiant l'attaque de « totalement inacceptable ».

« Notre ministre des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de France aujourd'hui (dimanche 1er janvier), même si c'est jour de congé, parce que l'événement est suffisamment grave et préoccupant pour le gouvernement congolais , a ajouté Lambert Mende. Nous considérons qu'il y a trop de complaisance envers ces groupes de malfaiteurs qui sont connus, qui sont fichés, mais qui sont laissés libres de leur mouvement ».

L'ambassadeur de France à Kinshasa Luc Hallade parle ce dimanche soir d'un acte inacceptable en évoquant cette agression et assure, lui aussi, que les autorités françaises n'avaient pas été informées du séjour de Léon Kengo wa Dondo à Paris.

Luc Hallade, Ambassadeur de France en RDC

Pour pouvoir prendre les dispositions de protection (…) qui sont dues à toute personnalité congolaise qui se déplace, fût-ce en voyage privé, comme c’est le cas du président du Sénat Kengo, encore faut-il que nous soyons informés du déplacement.

D'après le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende, les agresseurs reprochaient à Léon Kengo wa Dondo, leader de l'Union des forces du changement (UFC), arrivé quatrième (4,95%) de la présidentielle remportée par le sortant Joseph Kabila (48,95%), de « n'avoir pas retiré sa candidature aux dernières élections, ce qui n'a pas permis à leur chef (Etienne Tshisekedi) d'être élu ». Ce dernier a obtenu 32,33% des suffrages. Plusieurs pays et missions d'observations électorales nationales et étrangères ont également relevé de nombreuses irrégularités.

Par ailleurs, à Bukavu cette fois, huit personnes sont mortes (quatre civils et quatre militaires) et quarante-quatre ont été blessées le 1er janvier au cours d'une tentative d'évasion de la prison centrale. Selon le commissaire provincial de la police du Sud-Kivu, un détenu a dégoupillé une grenade sans la jeter. Toujours d'après la police, un ancien colonel emprisonné serait l'instigateur de cette tentative d'évasion ratée.

Désiré Youma, président de la Croix Rouge au Sud-Kivu, a lui même participé à l'évacuation des corps et des blessés.
Source: RFI


Lundi 2 Janvier 2012 - 10:28


div id="taboola-below-article-thumbnails">


1.Posté par lufungula le 03/01/2012 13:53
monsieur nous sommes tres sinon je vais dire je suis tres etonné
de voir monsieur kengo wadondo se comporter de cette maniere la
ce monsieur a manifester des comportements anti ou contre les interet et aspiraration du peuple congolais
connaissant tres bien qu aux elections presidentielles il ne va pas reussir au lieu de laisser et de se contanter du poste qu on lui avait offert a savoir president de senat mais voila il s est erigé en contre le peuple congolais
que ce monsieur nous explique cequ il est capable de faire aujourdhui qu hier il n avait pas fait
plusieurs fois il avait ete premier ministre qu il nous dise combien est ceque le fonctionnaire congolais etait il pays a l epoque
vraiment je suis tres desolé de voilr ce monsieur venir encore distraire et participer au frein de la democratie dans notre pays
moi qui vous ecris j habite un pays africain ou dans ce pays lorsqu un etudiant termine ses etudes la premiere pensée dans sa tete c est faire un concour pour entrer dans la fonction publique mais regarde chez nous en rdc depuis que monsieur kengo etait aux affaires devenir un fonctionnaire de l etat c est chercher a mourir vite
alors pendant le peuple a fait son choix et il y a tentative de de voler aux congolais son choix des urnes et la residence du president de la rdc monsieur etienne tshisekedi est entouré par la millice des monsieur lambert mende monsieur ekindi et evariste boshab et celui des affaires etrangeres v et que le peuple congolais n a pas bien feter mais vous vous aviez l intention d aller boire champagne a paris desolé monsieur les patriotes congolais de l occident voyaient votre presence a paris comme une insulte pour la souveraineté de notre pays et du peuple congolais
nous regretons pas en tant que militant des droits de l homme a cause de votre integrité physique qui n etait pas respecté mais monsieur il faut eviter ces gens de choses dans les jours qui viennent mais nous ou je suis entrain peut etre de voir que dans cet acte d agression un message qui il faut etre prudent en faisant la volonté du peuple
a savoir
le peuple veut un president qui a la dimension d un pere de famille
car un pere de famille ne peut pas accepter que sa famille puisse rester plusiers annéees sans l electricité
un pere de famille ne peut accepter que ses enfants ne puisse pas avoir de la nourriture ou manquez de l eau a boire ou n est pas aller paisiblement a l ecole ou ne puisse pas se soignés digninement
voila si vous vous comportez de cette maniere la c est le peuple congolais qui fera votre securité et la police francaise
laise que ce message puisse vous amener a comprendre que les choses ont chngées les congolais ne ne se laisseront pas faire
ils veulent des dirigeants qui vont travailler pour son develloppement et epanouissement
merci

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter