C’était attendu et Marcus Thuram n’a pas eu à faire durer le suspense. Dès la première question de la conférence de presse, ce samedi à Paderborn, l’attaquant de l’équipe de France a affiché son opposition au Rassemblement National, arrivé en tête des dernières élections européennes et favori des prochaines législatives (29-30 juin et 6-7 juillet).
« La situation est triste, elle est très grave. J’ai appris ça après le match contre le Canada, on était un peu tous choqués dans le vestiaire, a-t-il commencé. C’est la triste réalité de notre société aujourd’hui : des messages sont véhiculés tous les jours à la télé pour aider ce parti à passer, comme l’a dit Ousmane il faut que tout le monde aille voter et se battre au quotidien pour que ça ne se reproduise pas et que le RN ne passe pas.»
Il a bien sûr parlé de son père, de son éducation : « Il m’incite à ne rien faire, à part être un garçon bien élevé. En grandissant avec lui, je me sens responsable de tenir ce genre de message. »
Thuram ne veut rien imposer à personne et a expliqué que les débats à la télé favorisaient la montée du Rassemblement national. Il ne veut pas non plus croire que ses coéquipiers ne soient pas sur la même longueur d’onde.
« En équipe de France, je n’ai aucun doute sur le fait que tout le monde partage ma vision des choses, a-t-il lancé. Nous sommes dans un pays libre et chacun doit faire ce qu’il sent, ce qui est juste. Je comprends que certains joueurs puissent venir devant vous, mais il faut aussi expliquer comment on en est arrivé là et la gravité de la situation. »
« La situation est triste, elle est très grave. J’ai appris ça après le match contre le Canada, on était un peu tous choqués dans le vestiaire, a-t-il commencé. C’est la triste réalité de notre société aujourd’hui : des messages sont véhiculés tous les jours à la télé pour aider ce parti à passer, comme l’a dit Ousmane il faut que tout le monde aille voter et se battre au quotidien pour que ça ne se reproduise pas et que le RN ne passe pas.»
Il a bien sûr parlé de son père, de son éducation : « Il m’incite à ne rien faire, à part être un garçon bien élevé. En grandissant avec lui, je me sens responsable de tenir ce genre de message. »
Thuram ne veut rien imposer à personne et a expliqué que les débats à la télé favorisaient la montée du Rassemblement national. Il ne veut pas non plus croire que ses coéquipiers ne soient pas sur la même longueur d’onde.
« En équipe de France, je n’ai aucun doute sur le fait que tout le monde partage ma vision des choses, a-t-il lancé. Nous sommes dans un pays libre et chacun doit faire ce qu’il sent, ce qui est juste. Je comprends que certains joueurs puissent venir devant vous, mais il faut aussi expliquer comment on en est arrivé là et la gravité de la situation. »
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