Dans ce bureau de vote de La Pintana, la commune la plus pauvre du grand Santiago, lors du référendum pour ou contre la rédaction d'une nouvelle Constitution l'an dernier, la file d'attente devant ce collège était bien plus importante que d'habitude.
Alejandra, 44 ans, vient de glisser son bulletin dans l'urne. Elle n'avait jamais voté avant l'année dernière : « L'an dernier je suis allée voter parce que je voulais qu'on ait une nouvelle Constitution. J'aimerais que le peuple soit enfin entendu. »
Composée de 50% de femmes et avec des sièges réservés aux peuples indigènes, l'Assemblée constituante élue ce week-end devrait être plus représentative de la société chilienne.
« Il y a une véritable tension entre ces communautés (autochtones) et le pouvoir politique chilien depuis de nombreuses années. Donc le fait que des sièges soient réservés est une véritable avancée démocratique pour le pays. Il faudra voir dans quelle mesure ces communautés seront intégrées à la Constitution et au nouvel pacte politique qui est en train de naitre au Chili. »
Marco, 50 ans, vient de voter lui aussi. « Je suis fier d'être ici aujourd'hui, de pouvoir voter pour une nouvelle Constitution, moins inégalitaire, et pour obtenir des retraites et une santé plus dignes. Et je veux des résultats. »
Déçus par les politiques, beaucoup d'électeurs voteront pour des candidats indépendants. Une fois élue, l'Assemblée constituante aura maximum un an pour rédiger une nouvelle Constitution, qui devra être approuvée par référendum.
« De nombreux candidats ont essayé de jouer leur carte dans cette élection pour mesurer les forces. Ils vont vraiment décrypter à la lettre les résultats de la Constituante, des municipales, des régionales pour se projeter vers la présidentielle de la fin d’année. »
Alejandra, 44 ans, vient de glisser son bulletin dans l'urne. Elle n'avait jamais voté avant l'année dernière : « L'an dernier je suis allée voter parce que je voulais qu'on ait une nouvelle Constitution. J'aimerais que le peuple soit enfin entendu. »
Composée de 50% de femmes et avec des sièges réservés aux peuples indigènes, l'Assemblée constituante élue ce week-end devrait être plus représentative de la société chilienne.
« Il y a une véritable tension entre ces communautés (autochtones) et le pouvoir politique chilien depuis de nombreuses années. Donc le fait que des sièges soient réservés est une véritable avancée démocratique pour le pays. Il faudra voir dans quelle mesure ces communautés seront intégrées à la Constitution et au nouvel pacte politique qui est en train de naitre au Chili. »
Marco, 50 ans, vient de voter lui aussi. « Je suis fier d'être ici aujourd'hui, de pouvoir voter pour une nouvelle Constitution, moins inégalitaire, et pour obtenir des retraites et une santé plus dignes. Et je veux des résultats. »
Déçus par les politiques, beaucoup d'électeurs voteront pour des candidats indépendants. Une fois élue, l'Assemblée constituante aura maximum un an pour rédiger une nouvelle Constitution, qui devra être approuvée par référendum.
« De nombreux candidats ont essayé de jouer leur carte dans cette élection pour mesurer les forces. Ils vont vraiment décrypter à la lettre les résultats de la Constituante, des municipales, des régionales pour se projeter vers la présidentielle de la fin d’année. »
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC