Il a fallu d’intenses négociations pendant 48 heures, selon le chef de la diplomatie américaine. Le cessez-le-feu est censé valoir sur tout le territoire soudanais à partir de mardi 25 avril à 0h (lundi 24 avril à 22h TU).
Ce n’est pas la première fois qu’un accord est annoncé au milieu des combats qui durent depuis le 15 avril entre l’armée régulière commandée par le général Abdel Fattah Al Burhan et les forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo dit « Hemedti ». Les précédentes tentatives se sont soldées par des échecs et de très nombreux morts et blessés.
Ce n’est pas la première fois qu’un accord est annoncé au milieu des combats qui durent depuis le 15 avril entre l’armée régulière commandée par le général Abdel Fattah Al Burhan et les forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdane Daglo dit « Hemedti ». Les précédentes tentatives se sont soldées par des échecs et de très nombreux morts et blessés.
Cette fois-ci, les États-Unis exhortent les belligérants à le respecter immédiatement et intégralement. Anthony Blinken annonce aussi que son pays va se concerter avec ses partenaires régionaux et internationaux pour mettre en place un comité chargé de superviser la négociation pour une cessation durable des hostilités.
Comme d’autres pays, les États-Unis ont évacué le personnel de leur ambassade et incitent leurs ressortissants à partir. Des dizaines de milliers de soudanais ont également fui vers les pays voisins. Des bateaux américains sont positionnés au large de Port-Soudan pour aider à des évacuations supplémentaires, explique le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan. Il précise que les États-Unis ne prévoient pas d’intervenir militairement sur le terrain.
Comme d’autres pays, les États-Unis ont évacué le personnel de leur ambassade et incitent leurs ressortissants à partir. Des dizaines de milliers de soudanais ont également fui vers les pays voisins. Des bateaux américains sont positionnés au large de Port-Soudan pour aider à des évacuations supplémentaires, explique le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan. Il précise que les États-Unis ne prévoient pas d’intervenir militairement sur le terrain.
« La violence doit cesser. Elle pose un risque d’embrasement catastrophique au Soudan qui pourrait engloutir toute la région et au-delà. Je suis en contact permanent avec les parties au conflit et je les ai appelées à désamorcer les tensions et à revenir à la table des négociations. En collaboration avec les organisations humanitaires sur le terrain, nous reconfigurons notre présence au Soudan pour nous permettre de continuer à soutenir le peuple soudanais. Soyons clairs : l'ONU ne quitte pas le Soudan. J'ai autorisé la réinstallation temporaire à l'intérieur et à l'extérieur du Soudan de certains membres du personnel des Nations Unies et de leurs familles. J'appelle tous les membres du Conseil à exercer un maximum de pression auprès des parties pour mettre fin à la violence, rétablir l'ordre et reprendre le chemin de la transition démocratique.
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