En République démocratique du Congo (RDC), malgré la signature des accords de paix de Washington le 4 décembre dernier, la situation sécuritaire et humanitaire s’est de nouveau dégradée. Le groupe armé AFC/M23, soutenu par le Rwanda, s’est emparé de la ville d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Une offensive au menu d’un Conseil de sécurité de l’ONU, notamment, ce 12 décembre.
C’est dans le contexte de cette offensive que le président américain, pourtant médiateur de la crise, a tenu des propos dans la nuit du 9 au 10 décembre dernier qui font polémique à Kinshasa. Encore une fois, Donald Trump a évoqué la « paix » entre la RDC et le Rwanda. « J’ai mis fin à la guerre entre le Congo et le Rwanda, ils m’ont dit : "S’il vous plaît, venez prendre nos minerais." Et c’est ce que l’on va faire ! » a-t-il déclaré. Ce dernier ne dévie pas de sa ligne qu’il affirme depuis maintenant plusieurs semaines, rappelle notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi.
Au mois de septembre, à la tribune des Nations unies, il avait déclaré avoir mis fin à sept conflits, dont celui entre le Rwanda et la RDC. Des propos qu’il a réitérés lors de la signature des accords de paix de Washington le 4 décembre. Des déclarations qui ne répondent pas aux demandes des autorités de Kinshasa.
La ministre des Affaires étrangères ou encore le ministre de la Communication ont appelé le médiateur dans la crise, l’administration Trump, à des actions. « Il ne suffit pas de condamner », a bien insisté Thérèse Wagner. Message aussi adressé aux chancelleries européennes.
Pour l’Union européenne (UE), une nouvelle salve de sanctions n’était pas en projet avant la dernière offensive, pour ne pas « perturber » les négociations, confiait il y a quelques semaines un diplomate en poste. « Je pense que la communauté internationale est derrière vous, le Rwanda a de moins en moins d’excuses pour justifier ses actions sur terrain », a déclaré cet ambassadeur européen en poste à Kinshasa au président Félix Tshisekedi, lors d’une rencontre, ajoutant : « Maintenant qu’il y a les accords de Washington, il est important que son garant s’impose pour les faire respecter. »
C’est dans le contexte de cette offensive que le président américain, pourtant médiateur de la crise, a tenu des propos dans la nuit du 9 au 10 décembre dernier qui font polémique à Kinshasa. Encore une fois, Donald Trump a évoqué la « paix » entre la RDC et le Rwanda. « J’ai mis fin à la guerre entre le Congo et le Rwanda, ils m’ont dit : "S’il vous plaît, venez prendre nos minerais." Et c’est ce que l’on va faire ! » a-t-il déclaré. Ce dernier ne dévie pas de sa ligne qu’il affirme depuis maintenant plusieurs semaines, rappelle notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi.
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