Désormais, il y a donc aussi un vin « made in Sénégal » sur le marché, fruit d’une longue aventure pour les associés français François Normant et Philippe Franchois : « Le jour est très important parce qu’après huit ans d’expérimentation, nous pouvons enfin, suite à un agrément alimentaire du Sénégal, être visibles chez les cavistes ou dans les restaurants. »
La production reste limitée, pour l’heure, avec moins de 1 000 bouteilles par an. Les quelques hectares de vignes du Clos des Baobabs sont situés à Nguekokh, à environ 70 km au sud de Dakar : « C’est vrai que le rendement est faible, ici, pour deux raisons, c’est que le climat est là… On va dire que c’est un vin du Sahel. Et puis, nous avons aussi des mortalités assez élevées par les termites. »
Produire du vin dans un pays à 95% musulman, cela n’est pas paradoxal, assure Philippe Franchois. « Cela fait partie de la diversité, notamment du Sénégal. Le meilleur exemple à contrario, c’est le Maroc qui est un grand pays viticole émergent et qui est aussi un grand royaume musulman. »
Un vin issu d’un cépage grenache, d’une couleur légère, qui « pourrait se rapprocher du Pinot noir de Bourgogne », selon ses producteurs, et qui reste réservé à une clientèle aisée. Pour les particuliers, en effet, la bouteille est vendue 24 000 FCFA, rapporte RFI.
La production reste limitée, pour l’heure, avec moins de 1 000 bouteilles par an. Les quelques hectares de vignes du Clos des Baobabs sont situés à Nguekokh, à environ 70 km au sud de Dakar : « C’est vrai que le rendement est faible, ici, pour deux raisons, c’est que le climat est là… On va dire que c’est un vin du Sahel. Et puis, nous avons aussi des mortalités assez élevées par les termites. »
Produire du vin dans un pays à 95% musulman, cela n’est pas paradoxal, assure Philippe Franchois. « Cela fait partie de la diversité, notamment du Sénégal. Le meilleur exemple à contrario, c’est le Maroc qui est un grand pays viticole émergent et qui est aussi un grand royaume musulman. »
Un vin issu d’un cépage grenache, d’une couleur légère, qui « pourrait se rapprocher du Pinot noir de Bourgogne », selon ses producteurs, et qui reste réservé à une clientèle aisée. Pour les particuliers, en effet, la bouteille est vendue 24 000 FCFA, rapporte RFI.
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