500 millions de francs Cfa, telle et la somme que l’Etat du Sénégal doit aux enseignants vacataires du Supérieur. En sit-in ce matin devant l'agence comptable de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), ces 3000 enseignants titulaires sont resté 7 mois sans recevoir leur salaire. A cet effet, ils menacent de marcher jusqu’au Palais, si toutefois le gouvernement ne réagit pas dans les prochains jours.
Le secrétaire général du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Cheikh Anta Diop, (Cavas) Docteur Babacar Mar soutient que cette situation est devenue insupportable.
« Ce qui se passe à l’Université est lamentable et déplorable. Et, nous disons à l’Etat du Sénégal qu’on ne peut pas former des fils sénégalais jusqu’à ce niveau et les traiter comme des esclaves. C’est inadmissible et inacceptable », dénonce-t-il avant d'ajouter : « Aujourd’hui tout le monde doit se poser cette question. Est-ce que l’Etat du Sénégal regarde l’Education, qui est de nos jours malmenée ? Et, les enseignants sont tous démotivés. La situation est vraiment difficile. Un second semestre qui ne fait même pas 3 millions, l’Etat peine à payer cela »
D’autre part, le Syndicat autonome de l’enseignement du supérieur (Saes) déplore la situation actuelle des enseignants vacataires et exige de l’Etat une réparation immédiate et sans délai.
Venu apporter son soutien à ses collègues vacataires, le coordonnateur du Saes à l’Ucad Ibrahima Dali Diouf estime que cette question ne devrait même pas se poser. « Dans les décisions présidentielles de la concertation nationale, il y a un engagement ferme qui a été prise par le président de la République à savoir un recrutement de 300 enseignants, échelonné sur 3 ans. Et on est sur 3 ans sans enseignants. Il l’on fait une année après par la suite ils ont arrêtés. Ce n’est pas du sérieux », a-t-il laissé entendre.
Le secrétaire général du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Cheikh Anta Diop, (Cavas) Docteur Babacar Mar soutient que cette situation est devenue insupportable.
« Ce qui se passe à l’Université est lamentable et déplorable. Et, nous disons à l’Etat du Sénégal qu’on ne peut pas former des fils sénégalais jusqu’à ce niveau et les traiter comme des esclaves. C’est inadmissible et inacceptable », dénonce-t-il avant d'ajouter : « Aujourd’hui tout le monde doit se poser cette question. Est-ce que l’Etat du Sénégal regarde l’Education, qui est de nos jours malmenée ? Et, les enseignants sont tous démotivés. La situation est vraiment difficile. Un second semestre qui ne fait même pas 3 millions, l’Etat peine à payer cela »
D’autre part, le Syndicat autonome de l’enseignement du supérieur (Saes) déplore la situation actuelle des enseignants vacataires et exige de l’Etat une réparation immédiate et sans délai.
Venu apporter son soutien à ses collègues vacataires, le coordonnateur du Saes à l’Ucad Ibrahima Dali Diouf estime que cette question ne devrait même pas se poser. « Dans les décisions présidentielles de la concertation nationale, il y a un engagement ferme qui a été prise par le président de la République à savoir un recrutement de 300 enseignants, échelonné sur 3 ans. Et on est sur 3 ans sans enseignants. Il l’on fait une année après par la suite ils ont arrêtés. Ce n’est pas du sérieux », a-t-il laissé entendre.
Autres articles
-
Enseignements religieux : Mgr André Guèye annonce une session de formation doctrinale
-
La protection des lanceurs d’alerte et la loi sur l’accès à l’information, gages de bonne gouvernance (société civile)
-
Tabaski : 20 mille têtes de moutons pour approvisionner le marché de Ziguinchor
-
Visite chez l’Archevêque de Dakar : le Président Diomaye Faye s’engage pour achever le sanctuaire Marial de Popenguine
-
Canal+ annonce le lancement officiel de deux nouvelles chaines de fiction en langues nationales MANDEKA et PULAAGU