Le déficit pluviométrique a entraîné une faible production céréalière dans le Diéry. L'absence de la crue ne va certainement pas favoriser les culture de décrue et les oiseaux granivores ont tout ravagé. Les agriculteurs et éleveurs subissent déjà les conséquences d'une insécurité alimentaire qui menace toute la région de Matam.
Du côté des populations, le peur s'installe. "Nous sommes biens conscients de la menace. Beaucoup de conditions font que la situation devient de plus catastrophique. Les oiseaux qui sont passés par là, il n'y a pas eu beaucoup de pluies pendant l'hivernage, le niveau de l'eau du fleuve qui n'arrête pas de baisser... Toutes ces conditions font qu'aujourd'hui la région de Matam est exposée", souligne Mamadou Hamidou Diacko, paysan de son état.
Le doyen Ousmane Ngom appelle le gouvernement à se mobiliser pour aider les populations à faire face. "Quand il n'y a pas de pluie, il n'y a pas de décrue. Et aujourd'hui, au niveau de la région de Matam, la culture de riz est d'un grand apport, parce que 80% de la population ne consomment que le riz local. Donc, s'il n'y a pas de production, les gens ne vivent pas", a-t-il avertit sur les ondes de la Rfm.
Ibrahima Fall, un retraité de la Saed, n'a pas pu retenir son amertume face à la situation. Il accuse Macky Sall et le gouvernement de vouloir les conduire tous à la morgue. "Le gouvernement est en train de nous regarder mourir. Les retraités sont oubliés. Macky n'a qu'à revoir la situation des retraités. Il n'y a pas de mil, pas de sorgho, y a rien. C'est honteux. Vraiment, rien ne va au Sénégal. Il (le président Macky sall) pense que c'est mieux de donner des milliards aux marabouts et 20 millions aux joueurs de football. On verra", se lamente-t-il.
Du côté des populations, le peur s'installe. "Nous sommes biens conscients de la menace. Beaucoup de conditions font que la situation devient de plus catastrophique. Les oiseaux qui sont passés par là, il n'y a pas eu beaucoup de pluies pendant l'hivernage, le niveau de l'eau du fleuve qui n'arrête pas de baisser... Toutes ces conditions font qu'aujourd'hui la région de Matam est exposée", souligne Mamadou Hamidou Diacko, paysan de son état.
Le doyen Ousmane Ngom appelle le gouvernement à se mobiliser pour aider les populations à faire face. "Quand il n'y a pas de pluie, il n'y a pas de décrue. Et aujourd'hui, au niveau de la région de Matam, la culture de riz est d'un grand apport, parce que 80% de la population ne consomment que le riz local. Donc, s'il n'y a pas de production, les gens ne vivent pas", a-t-il avertit sur les ondes de la Rfm.
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