Après quelques mois de tassement, l'indice des prix calculé par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui suit la variation des cours internationaux d'un panier de produits de base, a crû de 3% entre août et septembre, et de 2,1% sur un an.
Le sucre, particulièrement, a vu son indice de prix croître de 10,4% en septembre, en raison de sombres perspectives pour la canne à sucre au Brésil, un pays affecté par la sécheresse et les incendies. La décision indienne de lever les restrictions d'usage de la canne à sucre pour la fabrication d'éthanol fait aussi craindre de moindres disponibilités à l'export, ajoute la FAO.
L'indice des huiles végétales a lui gagné 4,6% depuis août, qu'il s'agisse de palme - à la production plus réduite que prévu dans les grands pays producteurs d'Asie du Sud-Est - mais aussi de soja, de tournesol ou de colza.
Pour les céréales, c'est une augmentation de 3% sur un mois, tirée par les prix à l'export du blé et du maïs, affectés pour l'un par l'impact des pluies sur les récoltes au Canada et dans l'Union européenne, et pour l'autre par des difficultés liées au transport fluvial au Brésil et aux États-Unis. En revanche, le riz bénéficie d'un contexte plus « tranquille généralement », note la FAO, qui voit cet indice des prix reculer de 0,7%.
La production mondiale de blé est attendue à +0,5% cette année, par rapport à l'an dernier, grâce à de bons rendements en Australie compensant des récoltes européennes décevantes. Celle de riz devrait atteindre un « plus haut historique », grâce notamment à l'Inde, estime la FAO.
L'indice des prix des produits laitiers pour sa part a crû de 3,8% en septembre, quand la viande restait relativement stable, à +0,4% - avec un léger recul même pour la viande ovine -.
Le sucre, particulièrement, a vu son indice de prix croître de 10,4% en septembre, en raison de sombres perspectives pour la canne à sucre au Brésil, un pays affecté par la sécheresse et les incendies. La décision indienne de lever les restrictions d'usage de la canne à sucre pour la fabrication d'éthanol fait aussi craindre de moindres disponibilités à l'export, ajoute la FAO.
L'indice des huiles végétales a lui gagné 4,6% depuis août, qu'il s'agisse de palme - à la production plus réduite que prévu dans les grands pays producteurs d'Asie du Sud-Est - mais aussi de soja, de tournesol ou de colza.
Pour les céréales, c'est une augmentation de 3% sur un mois, tirée par les prix à l'export du blé et du maïs, affectés pour l'un par l'impact des pluies sur les récoltes au Canada et dans l'Union européenne, et pour l'autre par des difficultés liées au transport fluvial au Brésil et aux États-Unis. En revanche, le riz bénéficie d'un contexte plus « tranquille généralement », note la FAO, qui voit cet indice des prix reculer de 0,7%.
Une meilleure production mondiale de blé et de riz
Pour l'année 2024, la FAO a décidé de relever « légèrement » ses prévisions de production céréalière, à 2 853 millions de tonnes - soit un petit peu en dessous du record de 2023 -.La production mondiale de blé est attendue à +0,5% cette année, par rapport à l'an dernier, grâce à de bons rendements en Australie compensant des récoltes européennes décevantes. Celle de riz devrait atteindre un « plus haut historique », grâce notamment à l'Inde, estime la FAO.
L'indice des prix des produits laitiers pour sa part a crû de 3,8% en septembre, quand la viande restait relativement stable, à +0,4% - avec un léger recul même pour la viande ovine -.
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