« Ce que nous déplorons aujourd’hui, c’est le pillage en bande organisée des ressources du Crédit Mutuel du Sénégal. La structure a été placée sous administration provisoire et cette mesure a été levée le 1 juillet 2019 par le ministre des Finances et du Budget. Monsieur Mbaye Dione, en sa qualité d’administrateur provisoire, a violé le statut de la banque en nommant M. Amadou Jacques Diop comme directeur général bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée. Car, l’article 42 stipule que le directeur général ne peut être nommé que le par le conseil d’administration pour une durée de trois ans renouvelable une seule fois après évaluation », a expliqué Cheikh Diore, membre fondateur du collectif pour la défense des intérêts du Crédit mutuel du Sénégal, délégué du personnel et cadre de la direction générale.
Selon lui, le comité de lutte s’était réuni les 05 et 11 mai derniers afin de discuter sur les problèmes que rencontre la boite du fait d’une gestion clanique. Il renseigne que juste après sa nomination comme directeur général de leur établissement par M. Mbaye Dione, M. Diop a bénéficié d’un salaire mensuel brut de huit millions de francs.
A en croire toujours Cheikh Diore, en cas de rupture du contrat du fait de l’employeur, M. Amadou Jacques Diop percevra des indemnités équivalant à douze mois de salaires brut. Et mêle si le DG n’atteint pas ses objectifs, cela ne lui empêchera pas de toucher entre six et neuf mois de salaire brut. « Na dem na dem na dema dem » a crié plusieurs fois l’assemblée pour fustiger les recrutements de complaisance au niveau de la direction générale du Crédit mutuel du Sénégal.
Des recrutements effectués alors pourtant que, lors de sa tournée de prise de contact, le directeur général nouvellement nommé disait que le personnel était pléthorique. Il y a également les contrats de prestations pour des montants de millions de francs signés par M. Amadou Jean Jacques Diop et qui, selon les délégués, seraient sans impact positif sur l’institution de micro-finance.
Les marchés « nébuleux » à savoir les fournitures, scanners, imprimantes et autres sont également pointés du doigt. Last but not least, l’appel à candidatures aux postes de directeur financier et comptable et de directeur du pôle des corps de contrôle auraient été lancés en sourdine sans que le personnel en ait été informé, selon Cheikh Diore et ses collègues, rapporte Le Témoin.
Selon lui, le comité de lutte s’était réuni les 05 et 11 mai derniers afin de discuter sur les problèmes que rencontre la boite du fait d’une gestion clanique. Il renseigne que juste après sa nomination comme directeur général de leur établissement par M. Mbaye Dione, M. Diop a bénéficié d’un salaire mensuel brut de huit millions de francs.
A en croire toujours Cheikh Diore, en cas de rupture du contrat du fait de l’employeur, M. Amadou Jacques Diop percevra des indemnités équivalant à douze mois de salaires brut. Et mêle si le DG n’atteint pas ses objectifs, cela ne lui empêchera pas de toucher entre six et neuf mois de salaire brut. « Na dem na dem na dema dem » a crié plusieurs fois l’assemblée pour fustiger les recrutements de complaisance au niveau de la direction générale du Crédit mutuel du Sénégal.
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