Il y a quelques jours encore, Abdallah était à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, une forêt glacée où plusieurs exilés sont morts. Ce Syrien rêvait de rejoindre l’Allemagne, mais a fini par rebrousser chemin, direction Beyrouth où il se cache. Encore traumatisé par ce qu’il a vécu, Abdallah refuse de nous rencontrer ; il témoigne donc par téléphone.
« C’était une tragédie, confie-t-il. Une souffrance insoutenable. Nous avons souhaité mourir. J’ai dit aux policiers : "Jetez-nous en prison. Ça sera plus facile que cet enfer." On errait dans la forêt, sans eau, sans nourriture. Ils nous battaient, nous menaçaient. Nous sommes détruits psychologiquement. »
Parti de Damas avec ses amis, Abdallah a fui le régime de Bachar el-Assad et la conscription obligatoire. Aujourd’hui à Beyrouth, lui et son ami Hamza cherchent à tout prix une nouvelle voie vers l’Europe.
« Nous ne pouvons pas rentrer en Syrie, car la majorité d’entre nous est appelée pour le service militaire, raconte Hamza. Si on rentre au pays, on risque d’être jetés en prison. Donc nous voulons rejoindre un pays sûr. Parce que tout ce qu’on cherche, c’est un endroit où nous pouvons vivre en sécurité et dans la dignité. Rien de plus. On ne demande rien d’autre que d’être traités comme des êtres humains. »
Blessés par les coups des soldats biélorusses et en état de stress post-traumatique, ils espèrent obtenir un visa humanitaire, pour demander l’asile en France.
« C’était une tragédie, confie-t-il. Une souffrance insoutenable. Nous avons souhaité mourir. J’ai dit aux policiers : "Jetez-nous en prison. Ça sera plus facile que cet enfer." On errait dans la forêt, sans eau, sans nourriture. Ils nous battaient, nous menaçaient. Nous sommes détruits psychologiquement. »
Parti de Damas avec ses amis, Abdallah a fui le régime de Bachar el-Assad et la conscription obligatoire. Aujourd’hui à Beyrouth, lui et son ami Hamza cherchent à tout prix une nouvelle voie vers l’Europe.
« Nous ne pouvons pas rentrer en Syrie, car la majorité d’entre nous est appelée pour le service militaire, raconte Hamza. Si on rentre au pays, on risque d’être jetés en prison. Donc nous voulons rejoindre un pays sûr. Parce que tout ce qu’on cherche, c’est un endroit où nous pouvons vivre en sécurité et dans la dignité. Rien de plus. On ne demande rien d’autre que d’être traités comme des êtres humains. »
Blessés par les coups des soldats biélorusses et en état de stress post-traumatique, ils espèrent obtenir un visa humanitaire, pour demander l’asile en France.
Autres articles
-
AFP : La bataille pour la succession de Moustapha Niasse est lancée
-
🔴DIRECT| Midi Keng avec Ndary Ndiaye, membre pool communication Farba Ngom du 07 janvier 2025
-
La CPI «condamne» les sanctions lancées par Trump et s'engage à «continuer à rendre justice»
-
États-Unis: Donald Trump lance des sanctions contre la Cour pénale internationale, Israël le félicite
-
Donald Trump assure que les États-Unis vont «prendre le contrôle de la bande de Gaza»