"Le Conseil des ministres a exigé que les autorités suisses suppriment cette liste contraire aux conventions internationales", lit-on dans la déclaration commune adoptée au terme de la réunion qui s'est tenue à Tunis.
La crise diplomatique entre la Libye et la Suisse devrait également être évoquée au cours de la prochaine rencontre des pays membres de la Ligue arabe, prévue à la fin mars à Syrte (Libye).
Les relations entre les deux pays se sont détériorées suite à l'arrestation, en juin 2008, du fils cadet du leader libyen Hannibal et de son épouse soupçonnés d'avoir passé à tabac deux employés d'un hôtel de Genève.
Quatre jours après, deux hommes d'affaires suisses étaient interpellés à Tripoli sous l'accusation de fraude fiscale et d'activités commerciales illicites.
La Suisse y a répondu en établissant, en février 2010, une "liste noire" comprenant 188 hauts fonctionnaires libyens, dont Mouammar Kadhafi et les membres de sa famille.
Tripoli a aussitôt répliqué en suspendant la délivrance de visas libyens aux citoyens suisses et, du même coup, à ceux des autres Etats Schengen.
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