Comme à son habitude, l'Etat islamique a revendiqué l'attaque par un communiqué diffusé sur le réseau social Twitter. L'EI confirme avoir visé le siège du pétrolier Mellitah, filiale de géant italien de l'énergie ENI et de la compagnie nationale pétrolière libyenne. L'explosion dans une rue peu passante de Tripoli n'a pas fait de victimes provoquant seulement des dégâts matériels. Le groupe ENI a évacué depuis plusieurs mois tout son personnel expatrié, mais reste actif en Libye.
En début d'année, l'Etat islamique avait revendiqué une dizaine d'attentats de ce type contre des ambassades étrangères à Tripoli, mais aucun n'avait été perpétré depuis mars dernier.
L'EI contrôle toujours la ville de Syrte, mais combat également avec d'autres brigades jihadistes à l'est de la Libye. Dans les dernières 24 heures, une dizaine de soldats, dont un officier du gouvernement reconnu par la communauté internationale, sont morts dans ces combats dans le centre de Benghazi, face à la branche libyenne de l'Etat islamique.
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