On le sait, la justice libyenne comme la CPI veulent juger Seif al-Islam Kadhafi. Il y a une semaine, le gouvernement libyen a fait appel d'une décision du tribunal de La Haye réclamant «immédiatement» le fils de l'ancien leader libyen. Ce recours, les Libyens doivent le déposer à la fin du mois et ils espèrent qu'il débouchera sur l'arrêt de la procédure de la CPI.
Les Libyens jurent qu'ils sont à même de juger Seif al-Islam Kadhafi en Libye. Si les conditions d'un procès équitable sont réunies, le droit leur donne en tout cas la primauté sur la justice internationale. La décision revient en dernier ressort aux juges de la CPI.
Le contexte politique libyen interfère avec la justice
Le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a insisté sur le fait que Seif al-Islam sera de toute façon jugé, que ce soit en Libye ou à La Haye. Une insistance sur le droit qui ne prend pas en compte une réalité politique plus complexe. Le fils de l'ex-leader est aux mains des anciens rebelles à Zintan et rien ne dit encore qu'ils le livreront aux autorités de Tripoli. Ils estiment en effet que la sécurité ne saurait être garantie par le gouvernement, et même qu'il serait préférable d'organiser ce procès à Zintan. En début de semaine, le gouvernement a commencé des négociations avec ses geôliers en vue de son transfert dans la capitale.
SOurce: RFI
Les Libyens jurent qu'ils sont à même de juger Seif al-Islam Kadhafi en Libye. Si les conditions d'un procès équitable sont réunies, le droit leur donne en tout cas la primauté sur la justice internationale. La décision revient en dernier ressort aux juges de la CPI.
Le contexte politique libyen interfère avec la justice
Le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a insisté sur le fait que Seif al-Islam sera de toute façon jugé, que ce soit en Libye ou à La Haye. Une insistance sur le droit qui ne prend pas en compte une réalité politique plus complexe. Le fils de l'ex-leader est aux mains des anciens rebelles à Zintan et rien ne dit encore qu'ils le livreront aux autorités de Tripoli. Ils estiment en effet que la sécurité ne saurait être garantie par le gouvernement, et même qu'il serait préférable d'organiser ce procès à Zintan. En début de semaine, le gouvernement a commencé des négociations avec ses geôliers en vue de son transfert dans la capitale.
SOurce: RFI
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