
Le communiqué du gouvernement d'Oussama Hamad, indique que la visite s'inscrit « dans le cadre du renforcement des relations dans les différents domaines entre les deux pays amis ». Elle vise à « élever le niveau de la coopération commune ». En effet, la délégation biélorusse a multiplié les rencontres économiques à Benghazi, notamment dans le domaine pétrolier où elle a signé des contrats pour l’exploration du gaz et du pétrole dans l’est et le sud libyen, quelques jours après l’annonce du gouvernement de Tripoli d’ouvrir l’appel d’offres dans le secteur pétrolier aux compagnies étrangères.
Partie plus discrète
La présence cependant du chef de service des renseignements biélorusse à Benghazi, en compagnie de la délégation politique, et économique de son pays, laisse supposer qu'une partie plus discrète de la visite touchait à des questions sécuritaires et militaires, remarquent des observateurs. Cette visite biélorusse en Libye intervient moins de vingt jours après le déplacement du maréchal Haftar à Minsk et sa rencontre avec le président Loukachenko. Ce dernier avait affirmé qu’il allait l’aider et des accords militaires auraient été signés pour former des cadres de l’armée nationale libyenne (ANL) à Minsk.
D’ailleurs, une rencontre a eu lieu à Benghazi entre le ministre biélorusse de la défense et Saddam Khalifa Haftar en sa qualité de commandant des forces terrestres de l’ANL. Le gouvernement de l'est libyen continue ses efforts pour sortir de l'isolement au niveau international. Benghazi cherche à se rapprocher des pays qui ne sont pas en bons termes avec le gouvernement Dbeibah installé à Tripoli.
Les encouragements de Moscou
Des analystes libyens pensent que le rapprochement entre Benghazi et Minsk est initié et encouragé par Moscou qui cherche à accroître sa présence et son influence militaire et économique en Afrique à travers la Libye. Selon eux, Minsk ne serait qu’une façade pour Moscou dans son intervention dans la région. Pas étonnant, quand la visite de la délégation biélorusse coïncide avec la présence du vice-ministre de la défense russe, Iounous-bek Evkourov, aperçu le vendredi 7 mars à Benghazi, participant à une prière.
Partie plus discrète
La présence cependant du chef de service des renseignements biélorusse à Benghazi, en compagnie de la délégation politique, et économique de son pays, laisse supposer qu'une partie plus discrète de la visite touchait à des questions sécuritaires et militaires, remarquent des observateurs. Cette visite biélorusse en Libye intervient moins de vingt jours après le déplacement du maréchal Haftar à Minsk et sa rencontre avec le président Loukachenko. Ce dernier avait affirmé qu’il allait l’aider et des accords militaires auraient été signés pour former des cadres de l’armée nationale libyenne (ANL) à Minsk.
D’ailleurs, une rencontre a eu lieu à Benghazi entre le ministre biélorusse de la défense et Saddam Khalifa Haftar en sa qualité de commandant des forces terrestres de l’ANL. Le gouvernement de l'est libyen continue ses efforts pour sortir de l'isolement au niveau international. Benghazi cherche à se rapprocher des pays qui ne sont pas en bons termes avec le gouvernement Dbeibah installé à Tripoli.
Les encouragements de Moscou
Des analystes libyens pensent que le rapprochement entre Benghazi et Minsk est initié et encouragé par Moscou qui cherche à accroître sa présence et son influence militaire et économique en Afrique à travers la Libye. Selon eux, Minsk ne serait qu’une façade pour Moscou dans son intervention dans la région. Pas étonnant, quand la visite de la délégation biélorusse coïncide avec la présence du vice-ministre de la défense russe, Iounous-bek Evkourov, aperçu le vendredi 7 mars à Benghazi, participant à une prière.
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