La prévention routière, ou sécurité routière, est l'ensemble des mesures mises en place pour empêcher les usagers de la route d'être tués ou gravement blessés dans les accidents de la route (prévention des risques), ou en atténuer les conséquences (prévision). À Dakar, le Syndicat démocratique des chauffeurs de taxi du Sénégal (S.D.C.T.S) affilié à la CSA, a tenu pour sa 4 éme édition un atelier qui a pour thème "Sécurité routière" afin de sensibiliser les usagers de la route qui sont les piétons, les cyclistes, les automobilistes, les passagers et les conducteurs en général.
Le Secrétaire général dudit syndicat Modou Ndiaye a souligné que la sécurité routière concerne tout le monde, car il s'agit d'un enjeu sociétal majeur. "On veut que les accidents diminuent. On a remarqué qu’à chaque fois qu’il y a un accident, on nous pointe du doigt, nous les taximen. Du coup, on veut faire en sorte que les accidents sur les routes diminuent, car les routes sont nos bureaux, nous les chauffeurs. Il faut sensibiliser les gens sur ce point, parce que la route cause beaucoup de dégâts, en vie humaine et dégâts matériels. Le chauffeur doit calculer lorsqu’il conduit et qu’il a avec lui une vie humaine en plus de sa vie », a affirmé le secrétaire du Sdcts.
Poursuivant, il a soutenu que le plus important, c’est de protéger les acteurs qui travaillent dans le secteur du transport des taxis, car 28 mille taxis circulent à Dakar, a rappelé Modou Ndiaye. Prenant la parole, le Gouverneur de Dakar Al Hassan Sall a salué cette initiative. Selon ce dernier, le gouvernement du Sénégal a déployé beaucoup d'efforts dans ce sens avec la construction des routes, mais aussi des autoponts pour faciliter et améliorer la circulation et ainsi éviter les accidents de la route. Par conséquent, "les accidents mortels à Dakar ont beaucoup diminué ces dernières années, on constate la plupart du temps que des blessés".
Les accidents routiers impactent 1,5% du PIB sénégalais
Depuis 2007 à Accra, la Cedeao a demandé aux états de mettre en place des politiques routières afin de lutter contre les accidents routiers qui sévissent dans les pays africains et qui tuent beaucoup de jeunes. Selon le représentant du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et du Secrétaire général du Fonds de développement terrestre, Kane Diaw, plus de 50 mille personnes sont touchées par les accidents et cela impacte sur 1,5 % du PIB sénégalais. « Dakar a des réalités. Elle est un peu particulière, compte tenu du nombre de voitures qui s’y trouve et des problèmes de mobilité. Ce que le président de la République essaie de décanter à travers Ageroute, Cetud, etc. Des efforts ont été fournis dans le secteur des transports de masse à l’exemple du Train express régional », a rappelé Kane Diaw.
Proposant des solutions pour éradiquer les accidents routiers, il a suggéré à ce que les gens renforcent leurs connaissances dans le domaine de la sécurisation routière, mais aussi qu'ils soient encouragés. « Il nous faut des ingénieurs dans ce domaine, des experts, quant aux voitures, elles doivent être revisitées en respectant les contrôles techniques, une voiture qui ne marche pas peut causer des accidents. De leur côté, les piétons aussi doivent être prudents pendant les traversées routières….. Et ceux qui conduisent qui ne portent pas de ceinture, de casques ou qui sont surchargés aggravent la situation en cas d’accidents », a-t-il sensibilisé.
Le Secrétaire général dudit syndicat Modou Ndiaye a souligné que la sécurité routière concerne tout le monde, car il s'agit d'un enjeu sociétal majeur. "On veut que les accidents diminuent. On a remarqué qu’à chaque fois qu’il y a un accident, on nous pointe du doigt, nous les taximen. Du coup, on veut faire en sorte que les accidents sur les routes diminuent, car les routes sont nos bureaux, nous les chauffeurs. Il faut sensibiliser les gens sur ce point, parce que la route cause beaucoup de dégâts, en vie humaine et dégâts matériels. Le chauffeur doit calculer lorsqu’il conduit et qu’il a avec lui une vie humaine en plus de sa vie », a affirmé le secrétaire du Sdcts.
Poursuivant, il a soutenu que le plus important, c’est de protéger les acteurs qui travaillent dans le secteur du transport des taxis, car 28 mille taxis circulent à Dakar, a rappelé Modou Ndiaye. Prenant la parole, le Gouverneur de Dakar Al Hassan Sall a salué cette initiative. Selon ce dernier, le gouvernement du Sénégal a déployé beaucoup d'efforts dans ce sens avec la construction des routes, mais aussi des autoponts pour faciliter et améliorer la circulation et ainsi éviter les accidents de la route. Par conséquent, "les accidents mortels à Dakar ont beaucoup diminué ces dernières années, on constate la plupart du temps que des blessés".
Les accidents routiers impactent 1,5% du PIB sénégalais
Depuis 2007 à Accra, la Cedeao a demandé aux états de mettre en place des politiques routières afin de lutter contre les accidents routiers qui sévissent dans les pays africains et qui tuent beaucoup de jeunes. Selon le représentant du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et du Secrétaire général du Fonds de développement terrestre, Kane Diaw, plus de 50 mille personnes sont touchées par les accidents et cela impacte sur 1,5 % du PIB sénégalais. « Dakar a des réalités. Elle est un peu particulière, compte tenu du nombre de voitures qui s’y trouve et des problèmes de mobilité. Ce que le président de la République essaie de décanter à travers Ageroute, Cetud, etc. Des efforts ont été fournis dans le secteur des transports de masse à l’exemple du Train express régional », a rappelé Kane Diaw.
Proposant des solutions pour éradiquer les accidents routiers, il a suggéré à ce que les gens renforcent leurs connaissances dans le domaine de la sécurisation routière, mais aussi qu'ils soient encouragés. « Il nous faut des ingénieurs dans ce domaine, des experts, quant aux voitures, elles doivent être revisitées en respectant les contrôles techniques, une voiture qui ne marche pas peut causer des accidents. De leur côté, les piétons aussi doivent être prudents pendant les traversées routières….. Et ceux qui conduisent qui ne portent pas de ceinture, de casques ou qui sont surchargés aggravent la situation en cas d’accidents », a-t-il sensibilisé.
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