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MAC de Mbour et Rebeuss : les prisonniers continuent leur grève de la faim



Les prisonniers des Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Mbour et Rebeuss continuent leur grève de la faim. Selon l’activiste Guy Marius Sagna, ils protestent contre leurs longues détentions préventives et leur exploitation par un système de prix inique ont été isolés, hier dans une chambre de 3,5 m sur 3,5 m. Et l'administration de la prison refuse les soins pour les grévistes de la faim dans la prison de Mbour depuis lundi, y compris les détenus mineurs.
 
« Les 60 prisonniers de Rebeuss en grève de la faim pour protester contre leurs longues détentions préventives et leur exploitation par un système de prix inique ont été isolés hier dans une chambre de 3,5 m sur 3,5 m. Et dans la prison de Mbour, où les 600 prisonniers sont en grève de la faim depuis hier, y compris les détenus mineurs, l'administration de la prison refuse les soins aux grévistes de la faim », a déclaré Guy Marius Sagna, membre fondateur du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp–France Dégage).
 
Poursuivant ses propos, le militant de « la gauche anti-impérialiste et panafricaine » dénonce la situation de vie des prisonniers au Sénégal. « Le directeur de la prison de rebeuss gagne 360.000 F CFA sur chaque forfait orange de 14.900 F CFA sur le dos des prisonniers. Un kg de pain coûte 200 francs CFA dans la prison de Rebeuss au lieu de 150 F CFA. Un sachet de charbon y est vendu à 300 F CFA au lieu de 250 fcfa. Un sachet de yaourt y coûte 275 francs CFA au lieu de 250 F CFA. Le sachet de laicran de 400 gr y est vendu à 1700 F CFA au lieu de 1500fcfa...Dans la prison de Rebeuss impossible d'appeler pour moins de 1000 F CFA. Le directeur de la prison de Rebeuss Cheikh Ahmed Tidiane Dia impose aux détenus des communications de 8 minutes à 1000 F CFA », martèle l’activiste.
 
Toutefois, le FRAPP rappelle aux agents pénitentiaires que les détenus ne sont pas leurs ‘’ennemis’’ et qu'ils sont exploités comme eux. Car selon le FRAPP, « les détenus en faisant la grève de la faim ne font que protester pacifiquement contre les longues détentions préventives illégales et les conditions carcérales de leur exploitation ». Ainsi, ils interpellent le directeur de l'administration pénitentiaire, le ministre de la Justice, et le président de la république a jugez-les détenus ou de les libérer. 


Mardi 3 Août 2021 - 15:43


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