L’histoire politique a la rancune tenace et elle a l’art de bégayer de manière incongrue. Le président Macky Sall, comme naguère son prédécesseur Abdoulaye Wade, compte sur cette juridiction décidemment centrale, pour trancher une question cruciale en démocratie : le mandat.
Le président de la République doit être bien embêté par cette promesse électorale de réduction de son mandat de sept à cinq ans. Il semble l’avoir fait sous le coup de l’émotion et de l’euphorie. Cette volonté de réduire le mandat découle d’une recommandation des Assises Nationales que le M23 a repris pour en faire une condition du soutien de ce mouvement à la candidature de Macky Sall entre les deux tours.
En tout cas, du respect de cette promesse dépendent sa crédibilité en tant que acteur politique prônant la rupture et la confiance placée en lui par les électeurs qui lui ont permis d’être plébiscité en 2012.
S’il accepte le diktat d’un clan aux tendances affairisto- dictatoriales qui semble le tenir, ce sera dommage pour lui et pour le Sénégal qui risque d’être ingouvernable pour les deux années de rallonge qui s’ajouteront aux cinq années pour lesquelles il a été moralement élu.
Les Sénégalais ont élu un homme qui leur promettait la rupture, la vertu et la sobriété. Si ce même candidat, devenu président, feint l’amnésie au point de prêcher le clair-obscur sur une question aussi centrale, le peuple sénégalais saura dépoussiérer sa capacité d’indignation et de révolte qui lui a permis de triompher contre la volonté hégémonique d’un homme avide de pouvoir en 2012,
L’histoire, encore elle, montre à Macky Sall deux voies. C’est soit cinq ans avec l’assurance d’une réélection ou sept ans dont deux insurrectionnelles. A lui de choisir l’homme qu’il veut rester dans le subconscient des électeurs qui, sur ce point, n’auront pas la mémoire courte.
Le président de la République doit être bien embêté par cette promesse électorale de réduction de son mandat de sept à cinq ans. Il semble l’avoir fait sous le coup de l’émotion et de l’euphorie. Cette volonté de réduire le mandat découle d’une recommandation des Assises Nationales que le M23 a repris pour en faire une condition du soutien de ce mouvement à la candidature de Macky Sall entre les deux tours.
En tout cas, du respect de cette promesse dépendent sa crédibilité en tant que acteur politique prônant la rupture et la confiance placée en lui par les électeurs qui lui ont permis d’être plébiscité en 2012.
S’il accepte le diktat d’un clan aux tendances affairisto- dictatoriales qui semble le tenir, ce sera dommage pour lui et pour le Sénégal qui risque d’être ingouvernable pour les deux années de rallonge qui s’ajouteront aux cinq années pour lesquelles il a été moralement élu.
Les Sénégalais ont élu un homme qui leur promettait la rupture, la vertu et la sobriété. Si ce même candidat, devenu président, feint l’amnésie au point de prêcher le clair-obscur sur une question aussi centrale, le peuple sénégalais saura dépoussiérer sa capacité d’indignation et de révolte qui lui a permis de triompher contre la volonté hégémonique d’un homme avide de pouvoir en 2012,
L’histoire, encore elle, montre à Macky Sall deux voies. C’est soit cinq ans avec l’assurance d’une réélection ou sept ans dont deux insurrectionnelles. A lui de choisir l’homme qu’il veut rester dans le subconscient des électeurs qui, sur ce point, n’auront pas la mémoire courte.
Autres articles
-
Des lendemains politiques incertains au Sénégal : l'oasis est-elle menacée de sécheresse ?
-
Sommets Afrique et autres « puissances» : A quoi bon ces rencontres qui endettent plus le continent ?
-
Sauver l’école du nombrilisme-Par Babacar Domingo Mané
-
Libre propos : Articles sur commande !
-
Commentaire : Toi aussi Adama !