Emmanuel Macron se dit préoccupé face à la recrudescence des combats, notamment depuis la contre offensive tigréenne et la mobilisation massive de miliciens dans la région voisine Amhara, réveillant les craintes d’une guerre civile.
« Le président français a indiqué que la situation humanitaire très dégradée et le besoin d’acheminer l’aide aux populations du Tigré nécessitent des mesures fortes », déclare l’Élysée dans un communiqué diffusé en début d’après-midi.
Parmi ces mesures, « la levée de toutes les restrictions à l’acheminement de l’aide ». Les routes menant au Tigré sont bloquées par le gouvernement éthiopien depuis le 18 juillet et l’attaque d’un convoi du Programme alimentaire mondial. Des centaines de camions du PAM ne peuvent pas y acheminer de nourriture alors qu’il y a un mois déjà, la famine touchait une personne sur six dans la province. Selon l’ONU, 90 % des habitants de la région vivent grâce à l’aide extérieure.
L'ouverture d'un corridor rejetée par le gouvernement éthiopien
Dans ce contexte, Paris dit soutenir les efforts de Martin Griffiths, le directeur du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU qui se trouve actuellement en Éthiopie. Après avoir rencontré vendredi Déméké Mekonnen, le vice-Premier ministre éthiopien, le représentant onusien doit se rendre au Tigré et dans la région voisine de l’Amhara. De leur côté, les États-Unis vont eux dépêcher Samantha Power, la directrice d’USAID, l’agence américaine d’aide internationale qui est attendue à Addis-Abeba dans les prochaines heures.
Au centre de ces visites, une même demande : l’ouverture d’un corridor humanitaire pour atteindre le Tigré et ses six millions d’habitants. Cette demande d’ouverture a été rejetée par le ministre adjoint des Affaires étrangères éthiopien, selon qui elle s’apparente à un leurre de l’Occident pour en réalité livrer des armes aux rebelles tigréens. Une accusation soulevée à plusieurs reprises par le gouvernement éthiopien sans jamais en apporter la preuve, relève notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hochet-Bodin.
La pression internationale s’accentue donc sur les autorités éthiopiennes. Lors de son entretien avec Abiy Ahmed, Emmanuel Macron n’a pas seulement plaidé pour l’arrivée de l’aide humanitaire au Tigré, « il a aussi indiqué, selon l’Élysée, que l’évolution de la situation requerrait la négociation d’une cessation des hostilités et l’ouverture d’un dialogue politique entre les parties au conflit et ce, dans le respect de l’intégrité et de l’unité de l’Éthiopie. »
« Le président français a indiqué que la situation humanitaire très dégradée et le besoin d’acheminer l’aide aux populations du Tigré nécessitent des mesures fortes », déclare l’Élysée dans un communiqué diffusé en début d’après-midi.
Parmi ces mesures, « la levée de toutes les restrictions à l’acheminement de l’aide ». Les routes menant au Tigré sont bloquées par le gouvernement éthiopien depuis le 18 juillet et l’attaque d’un convoi du Programme alimentaire mondial. Des centaines de camions du PAM ne peuvent pas y acheminer de nourriture alors qu’il y a un mois déjà, la famine touchait une personne sur six dans la province. Selon l’ONU, 90 % des habitants de la région vivent grâce à l’aide extérieure.
L'ouverture d'un corridor rejetée par le gouvernement éthiopien
Dans ce contexte, Paris dit soutenir les efforts de Martin Griffiths, le directeur du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU qui se trouve actuellement en Éthiopie. Après avoir rencontré vendredi Déméké Mekonnen, le vice-Premier ministre éthiopien, le représentant onusien doit se rendre au Tigré et dans la région voisine de l’Amhara. De leur côté, les États-Unis vont eux dépêcher Samantha Power, la directrice d’USAID, l’agence américaine d’aide internationale qui est attendue à Addis-Abeba dans les prochaines heures.
Au centre de ces visites, une même demande : l’ouverture d’un corridor humanitaire pour atteindre le Tigré et ses six millions d’habitants. Cette demande d’ouverture a été rejetée par le ministre adjoint des Affaires étrangères éthiopien, selon qui elle s’apparente à un leurre de l’Occident pour en réalité livrer des armes aux rebelles tigréens. Une accusation soulevée à plusieurs reprises par le gouvernement éthiopien sans jamais en apporter la preuve, relève notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hochet-Bodin.
La pression internationale s’accentue donc sur les autorités éthiopiennes. Lors de son entretien avec Abiy Ahmed, Emmanuel Macron n’a pas seulement plaidé pour l’arrivée de l’aide humanitaire au Tigré, « il a aussi indiqué, selon l’Élysée, que l’évolution de la situation requerrait la négociation d’une cessation des hostilités et l’ouverture d’un dialogue politique entre les parties au conflit et ce, dans le respect de l’intégrité et de l’unité de l’Éthiopie. »
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