Obsolètes, étroits, polluants, les taxis-brousse font régulièrement l’objet de critiques des usagers. Pour commencer à les remplacer, les transporteurs malgaches vont visiter quatre usines de concessionnaires de bus en Chine. Un pays qui offre des coûts attractifs : 70 millions d’ariary par véhicule soit moins de 25 000 euros. Et qui offre aussi les meilleurs délais comme l'explique Bernardin Andriambinitsolomora, le président du principal opérateur de transport d’Antananarivo: «Les fabricants chinois sont très forts en matière d’approvisionnement. Ils peuvent fabriquer à peu près mille véhicules par mois…» Cela ne devrait pas prendre beaucoup de temps de prendre livraison des véhicules.
Sur les 1600 opérateurs de la capitale, 600 ont déjà manifesté leur intérêt. Mais les bus chinois, même bon marché, devront respecter certains critères pour pouvoir satisfaire les transporteurs malgaches. «Ces bus-là ne devraient pas dépasser quatre tonnes et demi. Ca va correspondre à vingt passagers debout et à peu près aussi vingt passagers assis. Ces bus doivent être aussi munis de deux portes, une d’entrée et une de sortie, pour accélérer le service» poursuit Bernardin Andriambinitsolomora.
Et pour favoriser l’investissement des opérateurs, l’Etat malgache lui devrait garantir les emprunts et réduire les taxes d’importation.
Source : Rfi.fr
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