Le stade en plein air du nord-est de la capitale déborde malgré les températures hivernales. Après des prières et des chants, une somme d’argent symbolique issue de la quête est remise à quelques familles de victimes présentes au premier rang. Un geste de solidarité initié par une poignée de conseillers municipaux d’opposition. L’un des seuls auxquels les proches ont eu droit. Kanto a perdu son ami Tiavina la semaine passée.
« Ce qu’on constate en ce moment, c’est que l’opposition est là. On ne sait pas réellement s’ils sont sincères ou pas. Mais on sait juste qu’ils nous soutiennent, du moins je le crois et je l’espère, pour que l’État réagisse au moins. Les autorités négligent la situation, on a reçu aucun signe de leur part à ce jour ».
Méfiance envers le discours officiel
Alors que les décès se succèdent depuis un mois, les autorités sont pointées du doigt par la population pour leur mauvaise gestion de la crise. En cause, l’absence d’information claire sur l’origine exacte des décès et l’absence de traitement spécifique administré à la dizaine de patients encore hospitalisés.
À ceux qui l’accusent de récupération politique, Clémence Raharinirina, conseillère municipale TIM, premier parti d’opposition, répond qu’elle ne peut pas rester passive. « Ce qu’on espère, c'est que les autorités fassent leur devoir pour rendre justice. Donc, s’ils ne le font pas, nous, on se sent responsables ! On ne va pas rester les bras croisés, en tant qu’élus, en tant que citoyen et en tant que malagasy ».
Ces derniers jours, la méfiance envers le discours officiel n'a cessé de grandir. Les autorités continuent de parler d’un empoisonnement, sans communiquer de preuves. Les victimes du drame présentent des symptômes typiques du botulisme, une maladie grave provoquée par une puissante toxine présente dans la nourriture mal conservée. Une piste que les autorités malgaches n’ont jamais considérée.
« Ce qu’on constate en ce moment, c’est que l’opposition est là. On ne sait pas réellement s’ils sont sincères ou pas. Mais on sait juste qu’ils nous soutiennent, du moins je le crois et je l’espère, pour que l’État réagisse au moins. Les autorités négligent la situation, on a reçu aucun signe de leur part à ce jour ».
Méfiance envers le discours officiel
Alors que les décès se succèdent depuis un mois, les autorités sont pointées du doigt par la population pour leur mauvaise gestion de la crise. En cause, l’absence d’information claire sur l’origine exacte des décès et l’absence de traitement spécifique administré à la dizaine de patients encore hospitalisés.
À ceux qui l’accusent de récupération politique, Clémence Raharinirina, conseillère municipale TIM, premier parti d’opposition, répond qu’elle ne peut pas rester passive. « Ce qu’on espère, c'est que les autorités fassent leur devoir pour rendre justice. Donc, s’ils ne le font pas, nous, on se sent responsables ! On ne va pas rester les bras croisés, en tant qu’élus, en tant que citoyen et en tant que malagasy ».
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