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«Mais de quelle ouverture, me parle-t-on ?», Aliou Cissé



«Mais de quelle ouverture, me parle-t-on ?», Aliou Cissé
Après l’élimination des «Lions» du Sénégal en quart de finale de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) 2017,  El Hadji Diouf a entre autres déclaré que: «La faute revient à l’entraîneur, avec de bons choix jamais le Sénégal n’allait perdre face au Cameroun (…) Aliou Cissé croit qu’il a toujours raison…». 


«Aliou Cissé a toujours été comme ça. Il est toujours certain de ses choix. Ce serait bien qu’il échange avec certaines personnes pour pouvoir enlever cette carapace... », soutenait Khalilou Fadiga.  Aliou Cissé répond à ses anciens co-équipiers dans une interview accordée à Rfi. 

«Je n’ai pas de soucis avec cela. Diouf, c'est mon petit que j’aime bien. Quand on se voit on parle de foot. El Hadji Diouf est venu manger avec nous plusieurs fois. Il est venu à nos entraînements plusieurs fois. Je lui ai ouvert la porte de la sélection et il a parlé plusieurs fois aux joueurs. Fadiga est venu combien de fois voir les joueurs ? Lors de notre dernière séance pour aller à la CAN, Fadiga était là pour parler aux joueurs. Omar Diallo (ancien gardien international) est venu manger avec les joueurs et leur à donner des conseils. Moussa Ndiaye également. Tony Sylva (entraîneur des gardiens), Omar Daf (assistant technique occasionnel) Lamine Diatta (coordinateur) sont avec moi. Après on veut me parler d’ouverture ? Mais de quelle ouverture, me parle-t-on ? Il faut être sérieux. Je ne peux pas m’ouvrir à tout le monde parce que j’ai aussi des idées. Il faut me laisser les mettre en place. La discussion, l’échange, j’ai toujours aimé, mais quand je lis certaines choses, je préfère en rigoler», réplique le sélectionneur national des «Lions». 

Pour lui, la qualification au Mondial 2018 est «un objectif primordial». «Ce groupe-là doit aller à la Coupe du monde, et nous travaillons tous les jours pour aller à la coupe du monde 2018. Nous avons confiance en nous, nous savons que nous pouvons y aller et nous allons faire ce qu’il faut pour y aller. J’ai fait la coupe du monde et j’espère que ces gamins également la feront. Je ne doute pas de mon équipe. Battre le Burkina Faso, à Dakar (le 28 août 2017), est un impératif. Faire un bon résultat chez eux aussi. Gagner contre le Burkina Faso nous donne la chance de continuer l’aventure. Si nous perdons, on sait que la suite va être difficile. Je le sais très bien et je me prépare pour cela», marque-t-il. 


Vendredi 31 Mars 2017 - 15:40


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