Les coordonnateurs des Maisons de Justice non intégrés dans la Fonction publique brisent le silence. Dans une lettre ouverte adressée à la presse, le Collectif des Coordonnateurs des Maisons de Justice non intégrés dénonce une « inégalité de traitement » et une « absence totale de plan de carrière » au sein de l’administration judiciaire sénégalaise.
Créées au début des années 2000 pour rapprocher la justice du justiciable, les Maisons de Justice visent à désengorger les tribunaux et à promouvoir une justice de proximité, rapide et gratuite. Un dispositif encadré par le décret n°2007-1254 du 23 octobre 2007, qui a remplacé celui de 1999. En 2013, l’État avait amorcé un processus d’intégration des coordonnateurs dans la Fonction publique, reconnaissant ainsi leur rôle central dans le système judiciaire. Mais plus d’une décennie après, la promesse reste inachevée.
Sur les 33 coordonnateurs que compte le pays, seuls 9 ont été intégrés, contre 24 laissés dans une situation qualifiée de « précarité notoire ». Ces derniers, pourtant titulaires d’au moins une maîtrise ou d’un master 2 en droit, affirment subir un traitement contraire « aux principes fondamentaux du droit social ».
Le collectif déplore l’inaction du ministère de la Justice, accusé de rester « opaque » sur le dossier malgré les nombreuses interpellations. « Le ministère se glorifie de nos résultats alors que nous souffrons en silence », dénoncent-ils.
Les coordonnateurs non intégrés pointent des conditions de travail dégradées : absence de couverture sociale, impossibilité d’accès aux prêts bancaires faute de contrat ou de bulletin de salaire, et aucune perspective d’avancement professionnel. Pendant ce temps, leurs collègues intégrés bénéficient de la sécurité de l’emploi, d’une rémunération plus élevée et d’avantages tels que la retraite, la prise en charge médicale et le fonds commun de la justice.
Face à cette disparité, le collectif appelle les autorités à corriger ce qu’il considère comme une injustice institutionnelle, rappelant que « ces juristes sont des acteurs essentiels du dispositif de justice de proximité » et méritent un traitement équitable.
Créées au début des années 2000 pour rapprocher la justice du justiciable, les Maisons de Justice visent à désengorger les tribunaux et à promouvoir une justice de proximité, rapide et gratuite. Un dispositif encadré par le décret n°2007-1254 du 23 octobre 2007, qui a remplacé celui de 1999. En 2013, l’État avait amorcé un processus d’intégration des coordonnateurs dans la Fonction publique, reconnaissant ainsi leur rôle central dans le système judiciaire. Mais plus d’une décennie après, la promesse reste inachevée.
Sur les 33 coordonnateurs que compte le pays, seuls 9 ont été intégrés, contre 24 laissés dans une situation qualifiée de « précarité notoire ». Ces derniers, pourtant titulaires d’au moins une maîtrise ou d’un master 2 en droit, affirment subir un traitement contraire « aux principes fondamentaux du droit social ».
Le collectif déplore l’inaction du ministère de la Justice, accusé de rester « opaque » sur le dossier malgré les nombreuses interpellations. « Le ministère se glorifie de nos résultats alors que nous souffrons en silence », dénoncent-ils.
Les coordonnateurs non intégrés pointent des conditions de travail dégradées : absence de couverture sociale, impossibilité d’accès aux prêts bancaires faute de contrat ou de bulletin de salaire, et aucune perspective d’avancement professionnel. Pendant ce temps, leurs collègues intégrés bénéficient de la sécurité de l’emploi, d’une rémunération plus élevée et d’avantages tels que la retraite, la prise en charge médicale et le fonds commun de la justice.
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