Auteur de plus d’une dizaine de films court, réaliser des documentaires est un sacerdoce pour Ousmane Samassekou. Il lui aura fallu plus de deux ans et demi pour achever Le dernier refuge, son second long métrage. Un film en sorte de huit-clos dans la maison des migrants de Gao aux confins du désert. Un lieu où se croisent des individus prêts à tenter la traversée du Sahara et de la Méditerranée et ceux contraints au retour qui ont échoué.
« Dans la conception du film on comprend que tous ceux qui partent, ils ne partent pas seulement à cause de la misère, la famine, la pauvreté. Mais il y a beaucoup de gens qui partent parce qu’ils en ont marre, ils veulent juste avancer, ils ont envie de découvrir, ils ont envie d’une autre vie et je pense que c’est la liberté fondamentale qu’un être humain doit avoir: la liberté de partir et de venir. »
Un engagement couplé à une grande qualité cinématographique selon la critique qui permet au film de s’exporter, de s’ouvrir les frontières et de, peut-être, viser l’Amérique.
« Comme on le dit dans notre jargon, les Oscars c’est la coupe du monde du cinéma. C’est quelque chose d’incroyable pour un jeune talent du continent, parce que ça inspire d’autres jeunes et ça leur montre que c’est possible. Et là on a la confirmation qu’on fait partie des qualifications, et l’équipe est en train de bosser pour qu’on puisse être dans la sélection. »
Depuis sa sortie, Le dernier refuge n’a toujours pas été vu au Mali. Malgré le peu de salles de cinéma dans le pays, Ousmane Samassekou et ses producteurs souhaitent une distribution et une sortie nationale. Dans les salles polyvalentes et les lycées en vue de nourrir les débats sur l’immigration.
« Dans la conception du film on comprend que tous ceux qui partent, ils ne partent pas seulement à cause de la misère, la famine, la pauvreté. Mais il y a beaucoup de gens qui partent parce qu’ils en ont marre, ils veulent juste avancer, ils ont envie de découvrir, ils ont envie d’une autre vie et je pense que c’est la liberté fondamentale qu’un être humain doit avoir: la liberté de partir et de venir. »
Un engagement couplé à une grande qualité cinématographique selon la critique qui permet au film de s’exporter, de s’ouvrir les frontières et de, peut-être, viser l’Amérique.
« Comme on le dit dans notre jargon, les Oscars c’est la coupe du monde du cinéma. C’est quelque chose d’incroyable pour un jeune talent du continent, parce que ça inspire d’autres jeunes et ça leur montre que c’est possible. Et là on a la confirmation qu’on fait partie des qualifications, et l’équipe est en train de bosser pour qu’on puisse être dans la sélection. »
Depuis sa sortie, Le dernier refuge n’a toujours pas été vu au Mali. Malgré le peu de salles de cinéma dans le pays, Ousmane Samassekou et ses producteurs souhaitent une distribution et une sortie nationale. Dans les salles polyvalentes et les lycées en vue de nourrir les débats sur l’immigration.
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