Quinze personnes soupçonnées d’avoir collaboré avec les islamistes du Mujao ont été arrêtées. AFP PHOTO / ROMARIC OLLO HIEN
« Nous ne sommes pas du Mujao ». Interdiction de parler aux prisonniers, mais l’un d’eux parvient quand même à souffler ces quelques mots.
Assis dans la cour du bâtiment qui fait office de gendarmerie, les quinze gardés à vue attendent d’être interrogés. Ils ont été arrêtés dans le village de Kadji, de confession wahhabite, que les habitants de Gao désignent comme un réservoir d’islamistes.
« Ce sont des gens qui depuis 1973 ont adhéré à un fondamentalisme religieux, explique Sadou Dali Touré, premier conseiller d’une commune à laquelle appartient le village de Kadji. Leur religion est donc très différente de la religion des gens de Gao. Quand les groupes islamistes sont venus, ces gens, puisqu’ils ont presque la même religion, ont déjà adhéré à la cause des groupes islamistes. Ils ont collaboré, ils ont coopéré, ils ont la même intention, et ils font les mêmes choses ensemble. Le gens qui ont été arrêtés sont connus par tous. Donc, ils ont été signalés par le jeunes du village ».
Pour le moment, les quinze hommes sont officiellement en garde à vue et donc présumés innocents. « Nous sommes en train de faire leur audition, rapporte le lieutenant-colonel Saliou Maïga, responsable de la gendarmerie de Gao. Nous faisons des rapprochements, et c’est en fonction de ça, maintenant, qu’on peut retenir leur responsabilité ou pas ».
A l’issue des interrogatoires, les quinze prisonniers pourront être ou relâchés ou inculpés.
Source: RFI
Assis dans la cour du bâtiment qui fait office de gendarmerie, les quinze gardés à vue attendent d’être interrogés. Ils ont été arrêtés dans le village de Kadji, de confession wahhabite, que les habitants de Gao désignent comme un réservoir d’islamistes.
« Ce sont des gens qui depuis 1973 ont adhéré à un fondamentalisme religieux, explique Sadou Dali Touré, premier conseiller d’une commune à laquelle appartient le village de Kadji. Leur religion est donc très différente de la religion des gens de Gao. Quand les groupes islamistes sont venus, ces gens, puisqu’ils ont presque la même religion, ont déjà adhéré à la cause des groupes islamistes. Ils ont collaboré, ils ont coopéré, ils ont la même intention, et ils font les mêmes choses ensemble. Le gens qui ont été arrêtés sont connus par tous. Donc, ils ont été signalés par le jeunes du village ».
Pour le moment, les quinze hommes sont officiellement en garde à vue et donc présumés innocents. « Nous sommes en train de faire leur audition, rapporte le lieutenant-colonel Saliou Maïga, responsable de la gendarmerie de Gao. Nous faisons des rapprochements, et c’est en fonction de ça, maintenant, qu’on peut retenir leur responsabilité ou pas ».
A l’issue des interrogatoires, les quinze prisonniers pourront être ou relâchés ou inculpés.
Source: RFI
Autres articles
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou




Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


