Bamako a toujours posé comme préalable au dialogue avec les groupes armes l'intégrité du territoire et la laïcité de l'Etat. Sous la pression de la médiation, le MNLA a supprimé de sa plateforme le terme « indépendance » pour le remplacer par « autodétermination ». Reste à savoir si c'est un terme acceptable pour Bamako. En ce qui concerne Ansar Dine, Alger et la Cédéao sont tous les deux à la manœuvre pour pousser à une séparation d'avec Aqmi, afin de rendre le contact possible avec Bamako.
Car avec ou sans utilisation de la force, il faudra bien, estime-t-on du coté de la Cédéao, que les protagonistes dialoguent pour sortir de la crise.
Mais pour l'instant Bamako n'a toujours pas dessiné les contours du cadre de dialogue stratégique, souhaité par la Cédéao. Un cadre qui devra déterminer les acteurs du dialogue, le calendrier et les objectifs. Et Bamako traîne toujours à mettre en place la structure nationale de dialogue promise, ou au moins à mandater des émissaires.
Bien qu'Alger et la Cédéao se posent en concurrents dans la médiation avec les mouvements touaregs, ils poussent tous les deux Bamako à mettre en place les conditions d'un dialogue, dont l'état d'avancée sera examiné lors de la réunion du groupe de contact, le 19 octobre prochain à Bamako, en présence de l'Union africaine, de la France, et des Etats-Unis.
L'argent, nerf de la guerre
L'argent, c'est le nerf de la guerre. Déployer une force militaire de 3.000 hommes, comme l'a envisagé la Cédéao, coûte cher et personne ne se précipite pour passer a la caisse. Les Etats d'Afrique de l'ouest n'ont pas les moyens. Les Européens, qui subissent la récession chez eux, ne veulent pas financer seuls une intervention évaluée a 100 millions de dollars tous les six mois. Les Nations unies sont également sur la réserve et s'inquiètent aussi de la faisabilité et de l'efficacité d'une opération militaire au nord du Mali. Tout le monde est fauché et la Cédéao « n'a pas un kopeck », dit un diplomate de la région, avant de conclure : « Le dialogue, ça ne coute pas cher. »
Source: RFI
Car avec ou sans utilisation de la force, il faudra bien, estime-t-on du coté de la Cédéao, que les protagonistes dialoguent pour sortir de la crise.
Mais pour l'instant Bamako n'a toujours pas dessiné les contours du cadre de dialogue stratégique, souhaité par la Cédéao. Un cadre qui devra déterminer les acteurs du dialogue, le calendrier et les objectifs. Et Bamako traîne toujours à mettre en place la structure nationale de dialogue promise, ou au moins à mandater des émissaires.
Bien qu'Alger et la Cédéao se posent en concurrents dans la médiation avec les mouvements touaregs, ils poussent tous les deux Bamako à mettre en place les conditions d'un dialogue, dont l'état d'avancée sera examiné lors de la réunion du groupe de contact, le 19 octobre prochain à Bamako, en présence de l'Union africaine, de la France, et des Etats-Unis.
L'argent, nerf de la guerre
L'argent, c'est le nerf de la guerre. Déployer une force militaire de 3.000 hommes, comme l'a envisagé la Cédéao, coûte cher et personne ne se précipite pour passer a la caisse. Les Etats d'Afrique de l'ouest n'ont pas les moyens. Les Européens, qui subissent la récession chez eux, ne veulent pas financer seuls une intervention évaluée a 100 millions de dollars tous les six mois. Les Nations unies sont également sur la réserve et s'inquiètent aussi de la faisabilité et de l'efficacité d'une opération militaire au nord du Mali. Tout le monde est fauché et la Cédéao « n'a pas un kopeck », dit un diplomate de la région, avant de conclure : « Le dialogue, ça ne coute pas cher. »
Source: RFI
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