Un drapeau nigérian taché de sang, c’est l’image qui restera à l’issue de cette journée de mardi, marquée par l’intervention des forces de sécurité à Lagos. Le mouvement de la jeunesse nigériane se voulait pourtant résolument pacifique, il a finalement basculé dans le chaos.
Depuis lundi 19 octobre, ces rassemblements jusque-là pacifiques ont conduit à une impressionnante escalade de la violence. Des bandes de jeunes casseurs qualifiés de « voyous » ont détruit des véhicules, blessé voire tué des manifestants dans plusieurs villes du pays. Lundi, ils ont forcé les portes d’une prison de l’état d’Edo. Plusieurs commissariats ont également été attaqués et vandalisés à Lagos, Ibadan, et Benin City. Des heurts inter-communautaires ont également éclatés à Abuja Mais beaucoup de manifestants et d’observateurs affirment que ces jeunes sont payés par les autorités pour semer le trouble et justifier l’intervention des forces de sécurité.
Face à ces violences, les autorités nigériane ont pris ce mardi une série de mesures pour ramener le calme dans le pays. Un couvre-feu de 24 heures a notamment été décrété dans la megalopole de Lagos, qui compte 20 millions d’habitants. Sur Twitter, le gouverneur de l'État Babajide Sanwo-Olu évoque une décision « difficile », mais inévitable. Selon lui, les manifestations pacifiques se sont transformées « en monstre qui menace la cohésion sociale », a-t-il notamment déclaré. Les Etat d’Edo et d’Etiki ont également décrété un couvre-feu.
Mardi soir, l’inspecteur général de la police nigériane a annoncé un déploiement de la police anti-émeute sur tout le territoire national. L’armée, déjà présente dans les rues de la capitale Abuja depuis lundi, doit également être déployée dans tout le pays et a fait son apparition à Lagos.
Malgré ces annonces, les manifestants ont poursuivi leur sit in sur le principal péage de la capitale économique. Mais à la tombé de la nuit, ils ont été brutalement dispersés par les tirs nourris des forces de sécurité, qui sont intervenus sur place deux heures avant le début du couvre feu, fixé officiellemnt à 21 h.
Depuis lundi 19 octobre, ces rassemblements jusque-là pacifiques ont conduit à une impressionnante escalade de la violence. Des bandes de jeunes casseurs qualifiés de « voyous » ont détruit des véhicules, blessé voire tué des manifestants dans plusieurs villes du pays. Lundi, ils ont forcé les portes d’une prison de l’état d’Edo. Plusieurs commissariats ont également été attaqués et vandalisés à Lagos, Ibadan, et Benin City. Des heurts inter-communautaires ont également éclatés à Abuja Mais beaucoup de manifestants et d’observateurs affirment que ces jeunes sont payés par les autorités pour semer le trouble et justifier l’intervention des forces de sécurité.
Face à ces violences, les autorités nigériane ont pris ce mardi une série de mesures pour ramener le calme dans le pays. Un couvre-feu de 24 heures a notamment été décrété dans la megalopole de Lagos, qui compte 20 millions d’habitants. Sur Twitter, le gouverneur de l'État Babajide Sanwo-Olu évoque une décision « difficile », mais inévitable. Selon lui, les manifestations pacifiques se sont transformées « en monstre qui menace la cohésion sociale », a-t-il notamment déclaré. Les Etat d’Edo et d’Etiki ont également décrété un couvre-feu.
Mardi soir, l’inspecteur général de la police nigériane a annoncé un déploiement de la police anti-émeute sur tout le territoire national. L’armée, déjà présente dans les rues de la capitale Abuja depuis lundi, doit également être déployée dans tout le pays et a fait son apparition à Lagos.
Malgré ces annonces, les manifestants ont poursuivi leur sit in sur le principal péage de la capitale économique. Mais à la tombé de la nuit, ils ont été brutalement dispersés par les tirs nourris des forces de sécurité, qui sont intervenus sur place deux heures avant le début du couvre feu, fixé officiellemnt à 21 h.
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