Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Marche de la CAP: les reporters partagés

Alors que la Coordination des Associations de Presse (CAP) célèbre la Journée mondiale de la liberté de presse par une marche, les reporters restent divisés sur la question. En effet, si certains la jugent pertinente et annoncent leur participation à ce rassemblement, d’autres par contre se posent des questions sur l'opportunité d'une telle initiative, sur Sud fm.



Marche de la CAP: les reporters partagés
René Massiga Diouf, (Rts) 
«Cette marche est «extrêmement importante parce qu’au fond, elle concerne l’avenir de la société sénégalaise. On a l’habitude de dire que la presse c’est la vitrine de la démocratie. Et donc, on ne peut pas parler de démocratie sans une presse libre, sans une presse épanouie (…) Nous tous nous devons être dans cette marche pour un peu sensibiliser les autorités et puis, leur rappeler leurs devoirs et leurs obligations envers les entreprises de presse parce que c’est fondamental. Sans une presse libre et épanouie, on ne peut pas avoir l’avenir que l’on souhaite pour le Sénégal. La démocratie risque également d’être en berne. C’est justement ce que nous refusons. Raison pour laquelle nous devons tous participer à cette marche».

Chimère Junior Lopy (Observateur)
«Je vais participer à la marche. C’est très important parce que ce que la CAP a relevé comme motif m’intéresse». Mais cette position n’est partagée par tous les reporters.

Lamine Ba, correspondant de Deutche Welle
«Pourquoi des patrons de presse ont estimé marcher maintenant à quelques un mois de la fin de la législature qui doit voter le nouveau code de la presse? Pourquoi depuis 2012 ils ne l’ont pas fait? Au-delà du contexte, qu’est-ce que moi en tant que journaliste je gagne dedans? Je ne m’y retrouve pas. Parce que dans la bataille qu’ils ont engagée, je retrouve à peine l’intérêt ou bien un profit aux journalistes qui sont sur le terrain. Donc je pense que c’est une bataille entre deux gros béliers dans la cour, mais en réalité, les brebis, ne font que recevoir des coups».

Seydina Oumar Guèye  (L’As)
«Je n’en ferai pas partie pour la bonne et simple raison que je ne m’y vois pas. Déjà je pense qu’ils marchent pour rien. Les revendications vont être lettre morte à la poste. Du coup je ne vois pas la nécessité d’aller marcher».

 


Mercredi 3 Mai 2017 - 11:29


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter