« J’ai entamé ma grève de la faim parce que j’étais interdit d’une façon arbitraire de me rendre en France auprès de ma petite famille qui est installée en France. Vu toutes les pressions subies durant des années au Maroc, pour participer à un colloque d’une journée et surtout pour faire les analyses nécessaires, voir le cabinet de cardiologie qui suit mon état depuis 17 ans, parce que ma situation s’est beaucoup détériorée à cause de la grève de la faim de 20 jours et de la prison depuis quelques mois. Je veux tout d’abord alerter l’opinion publique nationale et internationale, et aussi les autorités, parce que les autorités décident de sévir et après elles laissent la patate chaude entre les mains de la justice qui ne sait pas quoi en faire. Donc, elle reporte, elle reporte. Mais en attendant, je ne peux pas me soigner ni vivre au Maroc, parce que mes biens sont saisis, mon compte en banque est saisi et ce calvaire dure depuis six ans. Et j’espère que les autorités les plus hautes du pays interviennent contre la volonté de la police politique pour me rendre mes droits. »
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