La décision du Quai d'Orsay de déconseiller les citoyens français d'emprunter la destination de la Casamance ne plait pas aux élus locaux de la ville de Ziguinchor, où a eu lieu le massacre du samedi 6 janvier dernier.
Selon eux, la France devait plutôt se montrer solidaire envers le Sénégal, pendant cette période difficile, comme l'a été ce dernier pendant les attaques terroristes perpétrées à Paris en 2015... Au lieu de compromettre l'initiative prise par le gouvernement du Sénégal pour relancer le tourisme dans cette région.
"Il y a deux ans, après l'attaque de Charlie Hebdo qui a ému le monde entier, le Sénégal n'a pas eu comme réflexe de dire à ses ressortissants de ne pas aller à Paris. Nous disons donc à nos amis français de bien vouloir nous soutenir dans cette épreuve difficile. La Casamance a été décrétée comme zone prioritaire en matière de tourisme. La France doit rester très solidaire d'avec son ami le Sénégal et non décourager la destination casamançaise", déplore Tombon Gueye, le maire de la commune de Djembering (60 kms de Ziguinchor)
Président de l'Office de tourisme de Casamance, Tombon Gueye pense que le massacre de Boffa Bayotte va considérablement avoir des conséquence néfastes sur le secteur touristique qui avait déjà commencé à se développer dans cette partie du pays. "La commune de Djembering dépend à 90% des recettes des infrastructures hôtelières. Malheureusement, on va tuer à petit feu le tourisme qui avait déjà commencé à prendre de l'envol", regrette-t-il.
Il a conclu en demandant aux médias de plus axer le traitement de l'information sur le fait que le massacre de Boffa n'a rien à voir avec la revendication indépendantiste.
Selon eux, la France devait plutôt se montrer solidaire envers le Sénégal, pendant cette période difficile, comme l'a été ce dernier pendant les attaques terroristes perpétrées à Paris en 2015... Au lieu de compromettre l'initiative prise par le gouvernement du Sénégal pour relancer le tourisme dans cette région.
"Il y a deux ans, après l'attaque de Charlie Hebdo qui a ému le monde entier, le Sénégal n'a pas eu comme réflexe de dire à ses ressortissants de ne pas aller à Paris. Nous disons donc à nos amis français de bien vouloir nous soutenir dans cette épreuve difficile. La Casamance a été décrétée comme zone prioritaire en matière de tourisme. La France doit rester très solidaire d'avec son ami le Sénégal et non décourager la destination casamançaise", déplore Tombon Gueye, le maire de la commune de Djembering (60 kms de Ziguinchor)
Président de l'Office de tourisme de Casamance, Tombon Gueye pense que le massacre de Boffa Bayotte va considérablement avoir des conséquence néfastes sur le secteur touristique qui avait déjà commencé à se développer dans cette partie du pays. "La commune de Djembering dépend à 90% des recettes des infrastructures hôtelières. Malheureusement, on va tuer à petit feu le tourisme qui avait déjà commencé à prendre de l'envol", regrette-t-il.
Il a conclu en demandant aux médias de plus axer le traitement de l'information sur le fait que le massacre de Boffa n'a rien à voir avec la revendication indépendantiste.
Autres articles
-
Orpaillage clandestin : la Gendarmerie démantèle trois sites et saisit un important lot de matériels à Saraya
-
Santé oculaire : près de 165.000 aveugles et plus de 550.000 malvoyants recensés au Sénégal
-
Cybercriminalité dans l’industrie pétrolière et gazière : Ces menaces qui pèsent sur le Sénégal
-
Nécrologie : décès de Birahim Ndiaye, ancien champion de lutte
-
Administration pénitentiaire : 418 agents annoncés au recrutement en 2026




Orpaillage clandestin : la Gendarmerie démantèle trois sites et saisit un important lot de matériels à Saraya


