Cette feuille de route prévoit des avancées notoires, comme la compensation financière des victimes par les auteurs de pratiques esclavagistes ou l'ouverture d'un centre d'accueil, de formation et de reclassement professionnel. Mais, ce que réclamaient les ONG anti-esclavagiste depuis longtemps était de pouvoir solliciter la justice au nom des victimes, le plus souvent analphabètes et ignorantes de leurs droits.
« Formation spécifique »
C'est désormais le cas explique la rapporteur spéciale de l'ONU sur les pratiques contemporaines de l'esclavage, Gulnara Shahihian, qui évoque un volet judiciaire bien étoffé : « La cour spéciale pour crime d'esclavage, annoncée en décembre, va être mise en place. Et, point très important, les juges bénéficieront d'une formation spécifique. Deuxièmement, le rôle des ONG a été renforcé. Les ONG et les avocats indépendants peuvent désormais se porter partie civile. Ce sont là des éléments cruciaux pour que les victimes aient accès à la justice ».
Programmes concrets
Si la rapporteur se réjouit de l'adoption de la plateforme, « un premier pas important vers l'éradication des pratiques esclavagistes ». Elle insiste aussi sur le fait que chaque recommandation doit maintenant être précisée et développée sous forme de programmes concrets, avec de vrais soutiens institutionnels et moyens financiers.
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