Du nouveau dans le scandale alimentaire qui secoue le quartier populaire de la Médina (Dakar) où deux ressortissants nigériens ont été arrêtés avec un chat égorgé. Accusé d'avoir commercialisé la viande de chat dans des gargotes spécialisées dans le "Dibi Haoussa", ils ont été déférés devant le parquet.
L'affaire remonte au 13 mai dernier lorsque des policiers du 4e arrondissement, sous la direction du commissaire Mamadou Ndiaye Fall, ont surpris les deux individus en pleine action. Circulant à moto dans les ruelles du quartier, les forces de l'ordre ont assisté à une scène glaçante : les deux hommes pourchassaient un chat domestique avant de l'égorger sauvagement sur la voie publique et de l'emballer dans un sac.
Interpellés sur le champ, Issa Abibou, 22 ans, et Kader Aboubacar, 28 ans, tous deux originaires du Niger et résidant à la Gueule Tapée, ont d'abord tenté de brouiller les pistes en évoquant un prétendu "rituel mystique". Mais face aux preuves accablantes et après un interrogatoire serré, ils ont fini par avouer leur trafic sordide, informe L'Observateur.
Selon leurs aveux, les deux comparses approvisionnaient régulièrement plusieurs gargotes en viande féline, présentée frauduleusement comme du mouton ou du bœuf. Ces établissements, très fréquentés pour leurs prix attractifs, constituent pour de nombreux habitants une solution de restauration rapide et économique.
L'annonce de cette affaire a provoqué un vent de panique parmi les habitués de ces "Dibi Haoussa". "Je me sens mal à l'idée d'avoir peut-être mangé du chat sans le savoir", confie, écoeuré, un client régulier.
Déférés devant le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, les deux prévenus risquent une lourde condamnation. Au-delà du cas individuel, cette affaire relance le débat sur le contrôle sanitaire dans le secteur informel de la restauration de rue, mettant en lumière les dangers d'une absence de traçabilité des produits carnés.
L'affaire remonte au 13 mai dernier lorsque des policiers du 4e arrondissement, sous la direction du commissaire Mamadou Ndiaye Fall, ont surpris les deux individus en pleine action. Circulant à moto dans les ruelles du quartier, les forces de l'ordre ont assisté à une scène glaçante : les deux hommes pourchassaient un chat domestique avant de l'égorger sauvagement sur la voie publique et de l'emballer dans un sac.
Interpellés sur le champ, Issa Abibou, 22 ans, et Kader Aboubacar, 28 ans, tous deux originaires du Niger et résidant à la Gueule Tapée, ont d'abord tenté de brouiller les pistes en évoquant un prétendu "rituel mystique". Mais face aux preuves accablantes et après un interrogatoire serré, ils ont fini par avouer leur trafic sordide, informe L'Observateur.
Selon leurs aveux, les deux comparses approvisionnaient régulièrement plusieurs gargotes en viande féline, présentée frauduleusement comme du mouton ou du bœuf. Ces établissements, très fréquentés pour leurs prix attractifs, constituent pour de nombreux habitants une solution de restauration rapide et économique.
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