Face à quelques journalistes venus s’enquérir de la suite qu’il comptait donner aux actes de violence exercés contre ses clients, Me Aly Ndiaye a révélé avoir décidé d’user de la pédale douce. « Nous estimons que, de part et d’autre, il y a des regrets. Aussi bien la police que la famille a regretté ses actes. Il y a eu malentendu et les parties peuvent revenir à de meilleurs sentiments. Puisque nous sommes dans une dynamique de faire revenir la paix, il n’y a pas lieu d’envisager une procédure judiciaire contre la police. Ce qui nous préoccupe c’est de faire libérer nos frères en détention » a déclaré d’emblée l’avocat. Si les choses en sont arrivées à ce stade, c’est parce que, dans la nuit du 01 au 02 mai dernier, quelque chose s’est passée au niveau de cette famille.
« Nous avons reçu des informations selon lesquelles des jeunes auraient lancé des cailloux sur des policiers venus accomplir leur mission de faire respecter le couvre-feu. Malheureusement, il s’est passé une situation que nous avons tous déplorée. Des jeunes appartenant à cette famille ont été arrêtés. Il s’agit d’Oumar Gningue et de Serigne Abdou Khadre Gningue. Aujourd’hui, un certain nombre de charges pèsent sur eux. Pour ce qui concerne Omar Gningue, il est poursuivi pour les délits de rébellion, de coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de 20 jours. Quant à Abdou Khadre Gningue, il est poursuivi, en plus de ces deux chefs d’inculpation, de violation du couvre-feu » a informé Me Aly Ndiaye.
« La famille rejette les faits car nous avons estimé que, durant la nuit que nous avons décrite, il y a eu un malentendu, une erreur sur la famille concernée. Effectivement, un jeune se serait introduit dans la maison des Gningue. Or, tel que nous avons compris les faits, ce jeune n’avait aucun rapport avec la famille. Apparemment, nous avons compris qu’il y a une erreur sur la personne. Ce sont des choses qui arrivent. Il faut tout simplement retenir que la famille a balayé d’un revers de la main toutes les accusations portées contre ses membres car elle soutient que, durant cette fameuse nuit, aucun de ses membres n’est sorti pas même pour aller à la boutique. A fortiori jouer au football dehors » a ajouté l’avocat.
Selon lui, toutefois, la famille ne conteste pas les violences commises sur les policiers. « Comme nous l’avons dit, il se serait passé quelque chose et les jeunes du quartier s’en sont pris aux policiers. Il semblerait même que des policiers auraient été blessés. La question qui se pose est de savoir si ces blessures sont le fait des deux membres de la famille interpelés. Si ces forces de l’ordre ont été blessées, ce n’est pas le fait des membres de la famille. Ce n’est pas dans la maison des Gningue que ces policiers ont été blessés. Ce que nous avons compris c’est qu’il y avait des jeunes qui étaient dehors et qui jouaient au football. A un moment donné, il s’est passé quelque chose entre ces jeunes et les policiers. On nous a rapporté que ces derniers se sont introduits dans la maison pour cueillir ce jeune et le présenter au commissariat. C’est de là que tout est parti. Il y a eu résistance de la famille qui n’avait pas compris pourquoi Omar Gningue devrait-il répondre à une convocation qui ne le concerne pas ? Tout a dégénéré et ce sont des choses qui arrivent » a expliqué l’avocat Me Aly Ndiaye. Il informe que, dans un esprit d’apaisement, l’imam Gningue est parti sans aucune contrainte présenter des excuses à madame le commissaire de la police de Thiaroye. « On est dans une dynamique d’apaisement. C’est tout à fait normal que la famille présente ses excuses.
Le père de la famille Gningue est un imam qui prône la paix et la concorde dans la société. Présenter ses excuses ne veut pas dire forcément qu’on est fautif. C’est juste pour faire revenir le calme et la sérénité » a dédramatisé l’avocat. Selon Me Aly Ndiaye, la police s’est trompée de cible. « Nous sommes tous d’accord qu’il y a eu un malentendu sur la personne et malheureusement ce sont des choses qui arrivent. La police peut effectuer des erreurs comme toutes les autres personnes mais il faut savoir les surmonter et lâcher du lest pour revenir à de meilleurs sentiments » a-t-il conclu. Pour le moment, la date de l’audience de jugement des deux membres de la famille Gningue arrêtés est fixée au 12 mai prochain au niveau du tribunal de Pikine. Les jeunes du quartier sonnent la mobilisation et se donnent rendez-vous pour soutenir leurs voisins à la date indiquée au tribunal. Pourvu que la sérénité prévale et que la paix se fasse entre les deux parties !
Le Témoin
« Nous avons reçu des informations selon lesquelles des jeunes auraient lancé des cailloux sur des policiers venus accomplir leur mission de faire respecter le couvre-feu. Malheureusement, il s’est passé une situation que nous avons tous déplorée. Des jeunes appartenant à cette famille ont été arrêtés. Il s’agit d’Oumar Gningue et de Serigne Abdou Khadre Gningue. Aujourd’hui, un certain nombre de charges pèsent sur eux. Pour ce qui concerne Omar Gningue, il est poursuivi pour les délits de rébellion, de coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de 20 jours. Quant à Abdou Khadre Gningue, il est poursuivi, en plus de ces deux chefs d’inculpation, de violation du couvre-feu » a informé Me Aly Ndiaye.
« La famille rejette les faits car nous avons estimé que, durant la nuit que nous avons décrite, il y a eu un malentendu, une erreur sur la famille concernée. Effectivement, un jeune se serait introduit dans la maison des Gningue. Or, tel que nous avons compris les faits, ce jeune n’avait aucun rapport avec la famille. Apparemment, nous avons compris qu’il y a une erreur sur la personne. Ce sont des choses qui arrivent. Il faut tout simplement retenir que la famille a balayé d’un revers de la main toutes les accusations portées contre ses membres car elle soutient que, durant cette fameuse nuit, aucun de ses membres n’est sorti pas même pour aller à la boutique. A fortiori jouer au football dehors » a ajouté l’avocat.
Selon lui, toutefois, la famille ne conteste pas les violences commises sur les policiers. « Comme nous l’avons dit, il se serait passé quelque chose et les jeunes du quartier s’en sont pris aux policiers. Il semblerait même que des policiers auraient été blessés. La question qui se pose est de savoir si ces blessures sont le fait des deux membres de la famille interpelés. Si ces forces de l’ordre ont été blessées, ce n’est pas le fait des membres de la famille. Ce n’est pas dans la maison des Gningue que ces policiers ont été blessés. Ce que nous avons compris c’est qu’il y avait des jeunes qui étaient dehors et qui jouaient au football. A un moment donné, il s’est passé quelque chose entre ces jeunes et les policiers. On nous a rapporté que ces derniers se sont introduits dans la maison pour cueillir ce jeune et le présenter au commissariat. C’est de là que tout est parti. Il y a eu résistance de la famille qui n’avait pas compris pourquoi Omar Gningue devrait-il répondre à une convocation qui ne le concerne pas ? Tout a dégénéré et ce sont des choses qui arrivent » a expliqué l’avocat Me Aly Ndiaye. Il informe que, dans un esprit d’apaisement, l’imam Gningue est parti sans aucune contrainte présenter des excuses à madame le commissaire de la police de Thiaroye. « On est dans une dynamique d’apaisement. C’est tout à fait normal que la famille présente ses excuses.
Le père de la famille Gningue est un imam qui prône la paix et la concorde dans la société. Présenter ses excuses ne veut pas dire forcément qu’on est fautif. C’est juste pour faire revenir le calme et la sérénité » a dédramatisé l’avocat. Selon Me Aly Ndiaye, la police s’est trompée de cible. « Nous sommes tous d’accord qu’il y a eu un malentendu sur la personne et malheureusement ce sont des choses qui arrivent. La police peut effectuer des erreurs comme toutes les autres personnes mais il faut savoir les surmonter et lâcher du lest pour revenir à de meilleurs sentiments » a-t-il conclu. Pour le moment, la date de l’audience de jugement des deux membres de la famille Gningue arrêtés est fixée au 12 mai prochain au niveau du tribunal de Pikine. Les jeunes du quartier sonnent la mobilisation et se donnent rendez-vous pour soutenir leurs voisins à la date indiquée au tribunal. Pourvu que la sérénité prévale et que la paix se fasse entre les deux parties !
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