Vous aviez quitté Caen pour l’AC Milan, en 2013. Trois saisons et demie se sont écoulées depuis. En quoi avez-vous changé ?
J’ai mûri ! Les expériences que j’ai vécues m’ont beaucoup appris. Aujourd’hui, j’ai 21 ans, j’ai grandi, je comprends plus de choses. Il y a beaucoup de trucs que je ne fais plus et ça se ressent tout de suite. Psychologiquement, mentalement, je ne suis plus le même. Je suis devenu beaucoup plus responsable.
Oui, bien sûr ! Sur toutes les conneries que j’ai faîtes ! Mais je positive et je me dis que ce genre de choses m’ont peut-être forgé, m’ont aidé à grandir.
Vous dîtes avoir changé, mais l’image que vous renvoyez reste celle d’un joueur peu mature, difficile à gérer sur le plan extra-sportif notamment...
Vous dîtes avoir changé, mais l’image que vous renvoyez reste celle d’un joueur peu mature, difficile à gérer sur le plan extra-sportif notamment...
Ceux qui pensent ça, ce sont ceux qui ne me connaissent pas. Les gens qui m’ont côtoyé savent qu’au niveau du foot, j’ai toujours tout donné. Je n’ai jamais triché. J’ai entendu dire que je me dispersais, que je n’étais pas sérieux, que mon entourage n’était pas bon. Mais ce sont des mensonges. Je n’écoute plus ces gens-là. Je suis dans ma bulle.
Vous vous êtes construit une carapace ?
Je suis quelqu’un de très attaché à sa famille. Mais c’est vrai qu’à l’époque, j’ai eu certains amis qui me portaient préjudice. J’ai fait le tri. J’ai arrêté certaines fréquentations. Quand j’étais dans la merde, j’ai compris... Aujourd’hui, je vis dans un cercle fermé, avec seulement des gens qui me veulent du bien, qui veulent me voir réussir, des gens qui me tirent vers le haut. Et je suis beaucoup plus heureux comme ça.
Deux buts, une passe décisive le week-end dernier contre la Sampdoria (4-1). Ça y est, M'Baye Niang est de retour ?
Oh non, pas encore. Ces derniers temps, j’ai enchaîné pas mal de blessures. Mais j’avais à cœur de confirmer ma bonne saison au Genoa, de montrer que j’étais toujours là, que j’avais le potentiel pour être titulaire au Milan AC. J’étais convaincu que j’allais revenir, encore plus fort. Alors, maintenant, il faut continuer.
Ces deux buts sont vos premiers en Serie A sous le maillot du Milan. Qu’avez-vous ressenti ?
Je ne dirais pas que ça a été une libération, mais presque. Ces buts sont le fruit d’un long travail. Je n’avais inscrit qu’un but jusque-là avec le Milan, c’était en Coupe d’Italie. Mais là, j’ai montré que je savais aussi marquer, que je savais être à la hauteur. J’étais déterminé. J’espère avoir de plus belles soirées encore. J’ai des objectifs élevés ! Mais c’est sûr que je m’en rappellerai toute ma vie. A San Siro, en plus, ce n’est pas donné à tout le monde. C’était magnifique. Ça fait quelque chose...
Avec France Football
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