Plus d’un an après les faits, la famille de Prosper Clédor Senghor, étudiant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, a officiellement saisi la justice. Ce vendredi, une plainte a été déposée auprès du tribunal de grande instance (TGI) de Saint-Louis pour faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort, survenue le 21 février 2024 à Dakar.
Prosper Senghor avait succombé à ses blessures à l’Hôpital Principal de Dakar, après avoir été grièvement touché lors d’une manifestation contre le report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Il avait été enterré quelques jours plus tard à Cabrousse, en Casamance.
À l’époque, la possibilité d’engager des poursuites était rendue difficile par le vote, le 6 mars 2024, d’une loi d’amnistie couvrant les faits liés aux violences politiques survenues entre mars 2021 et février 2024. Cette loi, critiquée par certaines organisations de défense des droits humains, avait gelé plusieurs démarches judiciaires, y compris celles envisagées par des familles de victimes.
C’est la décision rendue par le Conseil constitutionnel, le 23 avril 2025, qui a ouvert une brèche juridique. Le Conseil a en effet jugé que les droits fondamentaux des victimes et de leurs proches, notamment le droit à un recours effectif, ne pouvaient être effacés par une amnistie générale sans garde-fous.
Dans ce contexte, Amnesty International Sénégal a annoncé son soutien actif à la famille Senghor. L’organisation indique qu’elle accompagnera toutes les autres familles de victimes qui souhaitent désormais engager des démarches judiciaires, jusque-là suspendues.
Prosper Senghor avait succombé à ses blessures à l’Hôpital Principal de Dakar, après avoir été grièvement touché lors d’une manifestation contre le report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Il avait été enterré quelques jours plus tard à Cabrousse, en Casamance.
À l’époque, la possibilité d’engager des poursuites était rendue difficile par le vote, le 6 mars 2024, d’une loi d’amnistie couvrant les faits liés aux violences politiques survenues entre mars 2021 et février 2024. Cette loi, critiquée par certaines organisations de défense des droits humains, avait gelé plusieurs démarches judiciaires, y compris celles envisagées par des familles de victimes.
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