Aucune recherche scientifique sur un produit chimique du nom de «Novitchok» n'a été menée par la Russie, selon le représentant russe auprès de l'ONU, Vassili Nebenzia. Le produit chimique utilisé pour l'empoisonnement de l'ancien agent secret Sergueï Skripal, à l'origine d'une crise diplomatique entre Moscou et Londres, aurait, d'après le diplomate russe, tout aussi bien pu être produit au Royaume-Uni.
Périmètre de sécurité à Salisbury après la découverte de Sergueï Skripal et de sa fille inanimés sur un banc Espionnage, «Novitchok» et sanctions : tout ce que vous devez savoir sur l'affaire Skripal
S'exprimant lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU le 14 mars, Vassili Nebenzia a estimé que la provenance la plus probable de l'agent chimique utilisé à Salisbury au début du mois «se trouve dans les pays où, depuis la fin des années 1990 jusqu'à aujourd'hui, des études intensives sur ces substances, y compris le Royaume-Uni, ont été menées».
Il a en outre assuré que la Russie était prête à mener une «enquête conjointe» avec le Royaume-Uni sur cet incident, rappelant que Moscou n'avait «rien à cacher» et que la Russie avait demandé à ce que la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU se déroule en public et et non à huis clos comme le désirait Londres. «A qui profite le crime ?», s'est-il interrogé devant ses homologues.
Vassili Nebenzia a en outre souligné que le Royaume-Uni avait fait le choix de porter l'affaire Skripal devant l'ONU et non devant La Haye, c'est à dire devant l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Un choix qui, selon lui, révèle la crainte que nourrirait Londres de devoir se confronter à une «enquête professionnelle».
Nous ne parlons pas la langue des ultimatums
Expliquant le refus de la Russie de se soumettre à l'ultimatum posé par le Royaume-Uni, Vassili Nebenzia a déclaré : «Nous ne parlons pas la langue des ultimatums.» «Sans preuves irréfutables, nous n'avons pas à nous justifier», a-t-il répété, déplorant que «la présomption d'innocence soit supplantée par la présomption de culpabilité». «Nous ne sommes pas impliqués, la Russie n'a rien à voir avec cet événement», a-t-il insisté, en dénonçant une «guerre de propagande» pour «instrumentaliser l'opinion publique» à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle russe.
Selon Vassili Nebenzia, Londres a refusé à la Russie l'accès à des échantillons des produits chimiques incriminés. «Nous n'acceptons pas qu'on s'adresse à nous sur ce ton», a-t-il précisé en jugeant «inacceptables» et «irresponsables» les accusations britanniques.
Périmètre de sécurité à Salisbury après la découverte de Sergueï Skripal et de sa fille inanimés sur un banc Espionnage, «Novitchok» et sanctions : tout ce que vous devez savoir sur l'affaire Skripal
S'exprimant lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU le 14 mars, Vassili Nebenzia a estimé que la provenance la plus probable de l'agent chimique utilisé à Salisbury au début du mois «se trouve dans les pays où, depuis la fin des années 1990 jusqu'à aujourd'hui, des études intensives sur ces substances, y compris le Royaume-Uni, ont été menées».
Il a en outre assuré que la Russie était prête à mener une «enquête conjointe» avec le Royaume-Uni sur cet incident, rappelant que Moscou n'avait «rien à cacher» et que la Russie avait demandé à ce que la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU se déroule en public et et non à huis clos comme le désirait Londres. «A qui profite le crime ?», s'est-il interrogé devant ses homologues.
Vassili Nebenzia a en outre souligné que le Royaume-Uni avait fait le choix de porter l'affaire Skripal devant l'ONU et non devant La Haye, c'est à dire devant l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Un choix qui, selon lui, révèle la crainte que nourrirait Londres de devoir se confronter à une «enquête professionnelle».
Nous ne parlons pas la langue des ultimatums
Expliquant le refus de la Russie de se soumettre à l'ultimatum posé par le Royaume-Uni, Vassili Nebenzia a déclaré : «Nous ne parlons pas la langue des ultimatums.» «Sans preuves irréfutables, nous n'avons pas à nous justifier», a-t-il répété, déplorant que «la présomption d'innocence soit supplantée par la présomption de culpabilité». «Nous ne sommes pas impliqués, la Russie n'a rien à voir avec cet événement», a-t-il insisté, en dénonçant une «guerre de propagande» pour «instrumentaliser l'opinion publique» à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle russe.
Selon Vassili Nebenzia, Londres a refusé à la Russie l'accès à des échantillons des produits chimiques incriminés. «Nous n'acceptons pas qu'on s'adresse à nous sur ce ton», a-t-il précisé en jugeant «inacceptables» et «irresponsables» les accusations britanniques.
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