L’Association pour le soutien et le réinsertion sociale des détenus (Asred) a réagi suite à l'incident qui a eu lieu ce vendredi matin à la prison du Camp pénal Liberté 6 de Dakar. Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, « l’ASRED dénonce et condamne avec énergie la violence sur toutes ses formes dans les établissements pénitentiaires du Sénégal ».
Selon Ibrahima Sall et ses camarades, « Tout est parti de la volonté de fouiller la chambre 10. Une telle mesure de sécurité devrait bien être accueillie par les détenus car prévu par le règlement intérieur de la prison »
« Malheureusement, soulignent-t-ils, cette fouille a dégénéré et a engendré une altercation entre agents et détenus qui finalement s’est soldée par un détenu blessé. Heureusement, l’ordre est rétabli ».
L’ASRED appelle au calme dans cet établissement et notamment dans tous les autres établissements pénitentiaires du pays et demande au personnel pénitentiaire de faire preuve d'humanisme « à l'égard des détenus qui sont en situation de faiblesse. La situation est très difficile pour certains qui purgent de longues peines et qui n'ont plus de visite ».
Selon l’Asred, le contexte si particulier de pandémie de Covid-19 et le caractère sensible des prisons « doivent être des motifs valables pour appeler au calme et demander à ce que les droits du détenu soient respectés lors des fouilles ».
Elle suggère « que des solutions soient trouvées le plus rapidement possible avant que l'irréparable ne se produise ». Car ne voulant plus de mutinerie dans les prisons »
Selon Ibrahima Sall et ses camarades, « Tout est parti de la volonté de fouiller la chambre 10. Une telle mesure de sécurité devrait bien être accueillie par les détenus car prévu par le règlement intérieur de la prison »
« Malheureusement, soulignent-t-ils, cette fouille a dégénéré et a engendré une altercation entre agents et détenus qui finalement s’est soldée par un détenu blessé. Heureusement, l’ordre est rétabli ».
L’ASRED appelle au calme dans cet établissement et notamment dans tous les autres établissements pénitentiaires du pays et demande au personnel pénitentiaire de faire preuve d'humanisme « à l'égard des détenus qui sont en situation de faiblesse. La situation est très difficile pour certains qui purgent de longues peines et qui n'ont plus de visite ».
Selon l’Asred, le contexte si particulier de pandémie de Covid-19 et le caractère sensible des prisons « doivent être des motifs valables pour appeler au calme et demander à ce que les droits du détenu soient respectés lors des fouilles ».
Elle suggère « que des solutions soient trouvées le plus rapidement possible avant que l'irréparable ne se produise ». Car ne voulant plus de mutinerie dans les prisons »
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