Le ministre de l'Agriculture Abdou Labo, ici à Niamey le 10 février 2012, a été placé sous mandat de dépôt dans le cadre de l'affaire dite du «trafic de bébés», le 23 août 2014
C’est sous escorte de la gendarmerie nationale que le ministre d’Etat Abdou Labo est sorti du tribunal hors classe de Niamey. Après son audition, le doyen des juges l’a placé sous mandat de dépôt à la prison civile de Say, à une cinquantaine de kilomètres de Niamey.
La justice nigérienne demande au ministre et à son épouse de justifier le bébé en leur possession. Jusqu’à cette date, il est resté au gouvernement. « Je ne suis pas le genre à démissionner, messieurs les journalistes, s’est expliqué Abdou Labo. Après tout ce qui a été dit et écrit, vous me voyez, je suis très en forme. Dieu merci, je dors tranquillement. »
La justice nigérienne demande au ministre et à son épouse de justifier le bébé en leur possession. Jusqu’à cette date, il est resté au gouvernement. « Je ne suis pas le genre à démissionner, messieurs les journalistes, s’est expliqué Abdou Labo. Après tout ce qui a été dit et écrit, vous me voyez, je suis très en forme. Dieu merci, je dors tranquillement. »
La mise sous mandat de dépôt du ministre Abdou Labo intervient deux semaines après la sortie médiatique des acteurs de la société civile nigérienne, qui demandaient au gouvernement de mettre à la disposition du juge toutes les personnes devant justifier les bébés en leur possession. À présent, une seule personnalité, le président de l’Assemblée nationale Hama Amadou n’a pas été entendu. Son épouse elle, est toujours en prison : elle doit justifie des jumeaux en sa possession.
Source: RFI
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