Du côté de l'armée comme au sein de l'agence nationale des urgences, qui s'occupe desfemmes et des enfants libérés par les militaires, on fait mine de ne pas avoir entendu les critiques de Ban Ki-moon.
Le secrétaire général des Nations unies a pourtant dit tout haut ce que de nombreux observateurs pensaient depuis le début du mois de mai – regrettant la lenteur dans la prise en charge matérielle des anciens captifs, prenant plus d'une semaine par exemple pour leur fabriquer des vêtements ou leur donner des médicaments.
Les 275 femmes et enfants libérés fin avril et hébergés dans un camp de Yola ont été transférés mercredi dans un endroit tenu secret, officiellement pour un meilleur accompagnement psychosocial – et pour mieux retrouver les familles de 63 enfants qui ont perdu leurs parents. Mais certaines sources affirment qu'il s'agit de gérer les tensions dans le groupe, et de possibles communications avec les combattants de Boko Haram.
Depuis plusieurs semaines, la presse nigériane relaie des annonces de l'armée évoquant la libération de dizaines et centaines de personnes retrouvées dans la forêt de Sambisa, le repaire de la secte islamiste – mais aucune autorité n'a voulu confirmer ces informations.
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