
Plus de 10 000 personnes ont été tuées au Nigeria en deux ans. C’est le constat terrible dressé par Amnesty International dans un rapport paru ce jeudi 29 mai et publié exactement deux ans après l’arrivée au pouvoir du président Bola Tinubu.Pour Isa Sanusi, le porte-parole d'Amnesty Nigeria, le président nigérian n'a pas su stopper les attaques et « rien n'a changé depuis deux ans ».
« L'insécurité persiste au Nigeria et les gens souffrent. Le système de sécurité nigérian n'est pas très efficace pour protéger la population. Ce qui est vraiment dangereux et le gouvernement nigérian n'a rien fait de significatif pour résoudre ce problème, pointe-t-il. Les hommes armés s'emparent de nombreux villages et de nombreuses zones rurales. Ces bandits se rendent habituellement dans ces zones rurales, tuent des gens, brûlent leurs biens et s'en vont. Personne ne connaît exactement leur identité. »
Deux États du centre du pays concentrent la majorité des victimes, avec plus de 6 800 morts dans le seul état de Benue et plus de 2 600 dans celui du Plateau. « L'État islamique opère principalement dans l'État de Borno et peut-être dans certaines parties de l'État de Kebi, mais la plupart des meurtres que nous avons recensés ont été perpétrés par des hommes armés », poursuit Isa Sanusi, le porte-parole d'Amnesty Nigeria.
Et de conclure : « Je ne souhaite pas spéculer sur la question de savoir s'il s'agit de jihadistes ou non car c'est au gouvernement qu'il incombe de mener une enquête. Malheureusement, le gouvernement ne l'a pas encore fait, et c'est pourquoi Amnesty International appelle encore et encore le gouvernement à faire ce qu'il faut pour enquêter sur ces incidents. »
« L'insécurité persiste au Nigeria et les gens souffrent. Le système de sécurité nigérian n'est pas très efficace pour protéger la population. Ce qui est vraiment dangereux et le gouvernement nigérian n'a rien fait de significatif pour résoudre ce problème, pointe-t-il. Les hommes armés s'emparent de nombreux villages et de nombreuses zones rurales. Ces bandits se rendent habituellement dans ces zones rurales, tuent des gens, brûlent leurs biens et s'en vont. Personne ne connaît exactement leur identité. »
Deux États du centre du pays concentrent la majorité des victimes, avec plus de 6 800 morts dans le seul état de Benue et plus de 2 600 dans celui du Plateau. « L'État islamique opère principalement dans l'État de Borno et peut-être dans certaines parties de l'État de Kebi, mais la plupart des meurtres que nous avons recensés ont été perpétrés par des hommes armés », poursuit Isa Sanusi, le porte-parole d'Amnesty Nigeria.
Et de conclure : « Je ne souhaite pas spéculer sur la question de savoir s'il s'agit de jihadistes ou non car c'est au gouvernement qu'il incombe de mener une enquête. Malheureusement, le gouvernement ne l'a pas encore fait, et c'est pourquoi Amnesty International appelle encore et encore le gouvernement à faire ce qu'il faut pour enquêter sur ces incidents. »
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