
Officiellement, l’appel du président américain Barack Obama avait pour but de tenir au courant Benyamin Netanyahu de l’avancement des négociations de Genève. Barack Obama pense que le moment est venu de faire un pas vers Téhéran. Mais le Premier ministre israélien a répété publiquement cette semaine qu'il n’est -pour le moins- pas sur cette ligne, et la communication téléphonique a dû refléter ces divergences.
La Maison Blanche répète qu’il n’y a pas d’accord signé avec l’Iran, et que toute critique sur un compromis qui n’existe pas est donc prématurée.
Les difficultés persistent
De la même manière, John Kerry, s’employait vendredi à minimiser les progrès réalisés à Genève, juste après la colère publique de Benyamin Netanyahu. Selon le secrétaire d'Etat américain « des questions très importantes ne sont pas encore réglées ». « Nous espérons pouvoir réduire ces divergences », a-t-il déclaré.
Toutefois, le secrétaire d’Etat américain a écourté sa tournée à l’étranger pour aller en Suisse. John Kerry rentrera ensuite directement à Washington pour rendre compte à Barack Obama. Sur ce délicat dossier iranien, il faudra aussi convaincre le Congrès. Les Républicains ont d’ores et déjà multiplié les déclarations méfiantes.
Les points de divergences
D'après la délégation française, trois points retiennent en particulier l'attention : la construction du réacteur à eau lourde d'Arak, susceptible de produire du plutonium qui est utilisable à des fins militaires, l'avenir du stock d'uranium enrichi à 20 % et la question plus générale de l'enrichissement de l'uranium en Iran. Invité de la radio France inter samedi matin, Laurent Fabius a déclaré n'avoir «aucune certitude» qu'un accord sur le nucléaire iranien serait conclu à ce stade.
Téhéran est arrivé à la table des négociations avec une proposition qui n'a pas été rendue publique. Le texte prévoirait que l'Iran suspende une partie de son programme nucléaire et obtienne en échange une levée partielle de certaines sanctions internationales qui étranglent son économie.
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