Kinshasa, 2 novembre 2011. Joseph-François Nzanga Mobutu, candidat à la présidentielle de RDC, à son domicile. © AFP/Gwenn Dubourthoumieu
Nzanga Mobutu a 41 ans. Familier du pouvoir, il a commencé jeune en politique : d’abord conseiller en communication de son père, feu le maréchal, président fondateur, maître du Zaïre.
A la fin du régime, en 1997, il s’exile au Maroc avec sa famille, monte une agence de communication, avant de revenir au pays en 2005. L'année suivante, Nzanga Mobutu se présente à la présidentielle. Le candidat Mobutu arrive en quatrième place au premier tour.
Porter le nom de Mobutu dans le Congo d’aujourd’hui, est-ce un avantage ou un inconvénient ? « D'un point de vue occidental, on peut se poser la question mais je vous répondrai tout simplement que j'ai fait 1 million de voix en 2006 en tant que candidat à la présidentielle. Ce nom de Mobutu est synonyme de paix, de sécurité, d'unité nationale ».
Au second tour de 2006, il appelle à voter Kabila, devient ministre et puis ça craque : « Nous avions des divergences profondes dans le fonctionnement des institutions. Je rappelle, juste à titre d'exemple, la position qui était la nôtre alors que nous étions membres de la majorité, au moment où Vital Kamerhe, alors président de l'Assemblée nationale, a été "défenestré" (*)».
Nzanga Mobutu sera à son tour débarqué, officiellement pour absentéisme. Il était parti en voyage officiel à Rome et n’était jamais revenu. Aujourd’hui, il tente à nouveau sa chance avec son nom pour les nostalgiques, et une vision moderniste pour les autres. Il se sent libéré des carcans ethniques. « Je me sens bien partout au Congo » dit-il.
Joseph-François Nzanga Mobutu a été ministre de l'Agriculture, puis vice-Premier ministre entre 2006 et 2010 dans le gouvernement de Joseph Kabila.
Source: RFI
A la fin du régime, en 1997, il s’exile au Maroc avec sa famille, monte une agence de communication, avant de revenir au pays en 2005. L'année suivante, Nzanga Mobutu se présente à la présidentielle. Le candidat Mobutu arrive en quatrième place au premier tour.
Porter le nom de Mobutu dans le Congo d’aujourd’hui, est-ce un avantage ou un inconvénient ? « D'un point de vue occidental, on peut se poser la question mais je vous répondrai tout simplement que j'ai fait 1 million de voix en 2006 en tant que candidat à la présidentielle. Ce nom de Mobutu est synonyme de paix, de sécurité, d'unité nationale ».
Au second tour de 2006, il appelle à voter Kabila, devient ministre et puis ça craque : « Nous avions des divergences profondes dans le fonctionnement des institutions. Je rappelle, juste à titre d'exemple, la position qui était la nôtre alors que nous étions membres de la majorité, au moment où Vital Kamerhe, alors président de l'Assemblée nationale, a été "défenestré" (*)».
Nzanga Mobutu sera à son tour débarqué, officiellement pour absentéisme. Il était parti en voyage officiel à Rome et n’était jamais revenu. Aujourd’hui, il tente à nouveau sa chance avec son nom pour les nostalgiques, et une vision moderniste pour les autres. Il se sent libéré des carcans ethniques. « Je me sens bien partout au Congo » dit-il.
Joseph-François Nzanga Mobutu a été ministre de l'Agriculture, puis vice-Premier ministre entre 2006 et 2010 dans le gouvernement de Joseph Kabila.
Source: RFI
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