
Le président ivoirien, Alassane Ouattara s’est exprimé sur les sanctions de la Cedeao contre Mali. Il a jugé « inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat », lors d'une conférence de presse à Libreville, où il a rencontré son homologue Ali Bongo Ondimba lors d'une visite officielle.
"Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat", a déclaré Alassane Ouattara lors d'une conférence de presse à Libreville, où il a rencontré son homologue Ali Bongo Ondimba lors d'une visite officielle.
"Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables, c’est à notre corps défendant que nous avons mis ces sanctions en place", a poursuivi le président ivoirien.
Ces mesures sanctionnent notamment le fait que la junte soit revenue sur sa promesse d'organiser le 27 février prochain des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays.
La Cédéao a ordonné la fermeture des frontières du Mali avec ses Etats membres, un embargo sur les échanges commerciaux (hors produits de première nécessité) et les transactions financières, la suspension de ses aides financières et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Les conséquences économiques pour le Mali et les autres Etats de la région ont commencé à se faire sentir, selon le président ivoirien.
"La situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins, tels que le Sénégal ou la Côte d'Ivoire", a-t-il assuré en concluant: "notre souhait est que la situation se normalise le plus tôt possible".
Des manifestations massives contre les sanctions ouest-africaines se sont déroulées vendredi à Bamako et à travers le pays, à l'appel de la junte.
Avec Afp
"Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat", a déclaré Alassane Ouattara lors d'une conférence de presse à Libreville, où il a rencontré son homologue Ali Bongo Ondimba lors d'une visite officielle.
"Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables, c’est à notre corps défendant que nous avons mis ces sanctions en place", a poursuivi le président ivoirien.
Ces mesures sanctionnent notamment le fait que la junte soit revenue sur sa promesse d'organiser le 27 février prochain des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays.
La Cédéao a ordonné la fermeture des frontières du Mali avec ses Etats membres, un embargo sur les échanges commerciaux (hors produits de première nécessité) et les transactions financières, la suspension de ses aides financières et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Les conséquences économiques pour le Mali et les autres Etats de la région ont commencé à se faire sentir, selon le président ivoirien.
"La situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins, tels que le Sénégal ou la Côte d'Ivoire", a-t-il assuré en concluant: "notre souhait est que la situation se normalise le plus tôt possible".
Des manifestations massives contre les sanctions ouest-africaines se sont déroulées vendredi à Bamako et à travers le pays, à l'appel de la junte.
Avec Afp
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