Caesar Acellam en septembre 2006. REUTERS/James Akena
Pour le porte-parole de l'armée ougandaise, « c'est un "gros poisson" qui vient d'être capturé ». Il faut dire que l'étau se resserrait depuis quelques mois sur la secte politico-religieuse et plus particulièrement sur son chef, Joseph Kony.
Mais ce dernier a toujours réussi jusqu'à présent à s'échapper, se déplaçant dans au moins trois pays de la région : la Centrafrique, le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo. Trois pays qui s'apprêtent d'ailleurs à rejoindre une coalition de quelque 5 000 soldats réunis par l'Union africaine pour épauler la centaine de conseillers militaires américains envoyés sur place depuis octobre 2011.
D'après les Nations unies, Joseph Kony, contrairement à son habitude qui consiste à rester au même endroit un mois ou deux, aurait changé de stratégie et se déplace désormais chaque jour, ce qui prouve qu'il est sous pression.
La capture de Caesar Acellam, quatrième plus haut responsable de la LRA, qui s'est rapidement rendu après un bref échange de tirs, en est d'ailleurs la preuve. Kampala assure que le mouvement ne compterait plus que 200 à 500 miliciens, divisés en petits groupes de dix ou vingt hommes disséminés entre les trois pays.
Cette arrestation sonne peut-être le début de la fin des exactions de la LRA dans ces trois pays.
Pour Abou Moussa, cette capture est une bonne nouvelle car elle renforce la pression sur Joseph Kony. Le représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale s'est rendu il y a quelques jours dans les pays concernés par la traque du chef de la LRA. Il donne à RFI, ses dernières informations sur le sort du leader de l'Armée de Résistance du Seigneur.
Abou Moussa, Représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale: "On sait qu'il se cache. Il serait entre la RCA et la RDC. Selon d'autres sources, il serait peut-être au Darfour. Mais nous n'avons pas les moyens pour vérifier ces informations".
Source: RFI
Mais ce dernier a toujours réussi jusqu'à présent à s'échapper, se déplaçant dans au moins trois pays de la région : la Centrafrique, le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo. Trois pays qui s'apprêtent d'ailleurs à rejoindre une coalition de quelque 5 000 soldats réunis par l'Union africaine pour épauler la centaine de conseillers militaires américains envoyés sur place depuis octobre 2011.
D'après les Nations unies, Joseph Kony, contrairement à son habitude qui consiste à rester au même endroit un mois ou deux, aurait changé de stratégie et se déplace désormais chaque jour, ce qui prouve qu'il est sous pression.
La capture de Caesar Acellam, quatrième plus haut responsable de la LRA, qui s'est rapidement rendu après un bref échange de tirs, en est d'ailleurs la preuve. Kampala assure que le mouvement ne compterait plus que 200 à 500 miliciens, divisés en petits groupes de dix ou vingt hommes disséminés entre les trois pays.
Cette arrestation sonne peut-être le début de la fin des exactions de la LRA dans ces trois pays.
Pour Abou Moussa, cette capture est une bonne nouvelle car elle renforce la pression sur Joseph Kony. Le représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale s'est rendu il y a quelques jours dans les pays concernés par la traque du chef de la LRA. Il donne à RFI, ses dernières informations sur le sort du leader de l'Armée de Résistance du Seigneur.
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Source: RFI
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