Un soldat ougandais tire en l'air pour disperser les manifestants près du mausolée des Kabakas du Buganda.
La police a ouvert une enquête sur l’incendie qui a réduit en cendres mardi soir, 16 mars, le bâtiment le plus sacré de la tribu du Buganda. Selon des témoins, l’incendie aurait été précédé d’une explosion, mais la police refuse pour l’instant d’évoquer une piste criminelle.
Bâtie il y a 128 ans sur la colline de Kasubi à Kampala, la tombe des rois de la tribu du Buganda était constituée d’une vaste case en bois et en chaume à l’ombre de laquelle reposent les dépouilles de quatre souverains.
L’intervention des pompiers a été retardée par une émeute étudiante qui avait été déclenchée quelques heures plus tôt mardi après-midi après que deux étudiants de la principale université du pays aient été tués par le garde d’un hôtel.
Les émeutiers ont été rejoints dans la nuit par les partisans du roi du Buganda obligeant le gouvernement à déployer massivement l’armée et la police par crainte d’une répétition des émeutes meurtrières de septembre dernier.
Mardi soir, 16 mars, un représentant du royaume du Buganda a tenté de calmer les esprits de ses compatriotes en soulignant que « le royaume du Buganda est plus que simplement des tombes et qu’elles seront reconstruites ».
Une promesse confirmée par le président Yoweri Museveni et le Premier ministre du royaume qui se sont rendus ce mercredi matin, chacun séparément, sur les lieux.
Bâtie il y a 128 ans sur la colline de Kasubi à Kampala, la tombe des rois de la tribu du Buganda était constituée d’une vaste case en bois et en chaume à l’ombre de laquelle reposent les dépouilles de quatre souverains.
L’intervention des pompiers a été retardée par une émeute étudiante qui avait été déclenchée quelques heures plus tôt mardi après-midi après que deux étudiants de la principale université du pays aient été tués par le garde d’un hôtel.
Les émeutiers ont été rejoints dans la nuit par les partisans du roi du Buganda obligeant le gouvernement à déployer massivement l’armée et la police par crainte d’une répétition des émeutes meurtrières de septembre dernier.
Mardi soir, 16 mars, un représentant du royaume du Buganda a tenté de calmer les esprits de ses compatriotes en soulignant que « le royaume du Buganda est plus que simplement des tombes et qu’elles seront reconstruites ».
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