Le cœur d'Islamabad était vide ce mercredi 27 novembre. Les milliers de partisans de l'ex-Premier ministre Imran Khan qui y manifestaient la veille ont été dispersés, mais les habitants, confinés depuis plusieurs jours par l'important déploiement policier, ne sont pas encore ressortis.
Mardi soir, l'ancienne star du cricket appelait depuis sa prison ses soutiens à converger plus nombreux encore vers le quartier gouvernemental de la capitale pakistanaise, D-Chowk, à l'issue d'une journée marquée par la mort de quatre paramilitaires, renversés selon les autorités par des manifestants à bord d'un véhicule.
« Pas de vainqueur » à Islamabad
Son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), qui ne cesse de dénoncer la collusion entre le gouvernement de coalition formé sans lui et la toute-puissante armée, disait vouloir aller au bout de « son dernier acte ». Les autorités, en retour, promettaient d'arrêter « quiconque arrivera à D-Chowk ».
Mais, après 24 heures de bras de fer dans la rue, pour Michael Kugelman, chercheur au Wilson Center, « il n'y a pas de vainqueur ». En mettant à l'arrêt la capitale, ses écoles et internet, « l'armée et le gouvernement ont attisé la colère des gens contre eux », affirme-t-il. « Le PTI, lui, a subi les foudres de l'État et a battu en retraite (...) sans rien changer », poursuit-il.
Et leur « affrontement grandissant ne fait que détourner l'attention des crises économiques et sécuritaires » dans un pays qui a connu ces dernières semaines des attaques jihadistes et séparatistes ayant tué des dizaines de soldats et policiers, des violences entre sunnites et chiites qui ont fait plus de 80 morts, et ne survit financièrement que sous perfusions internationales.
Pour la Commission pakistanaise des droits humains (HRCP), il est temps que « le gouvernement et l'opposition entament immédiatement un dialogue politique constructif ».
Mardi soir, l'ancienne star du cricket appelait depuis sa prison ses soutiens à converger plus nombreux encore vers le quartier gouvernemental de la capitale pakistanaise, D-Chowk, à l'issue d'une journée marquée par la mort de quatre paramilitaires, renversés selon les autorités par des manifestants à bord d'un véhicule.
« Pas de vainqueur » à Islamabad
Son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), qui ne cesse de dénoncer la collusion entre le gouvernement de coalition formé sans lui et la toute-puissante armée, disait vouloir aller au bout de « son dernier acte ». Les autorités, en retour, promettaient d'arrêter « quiconque arrivera à D-Chowk ».
Mais, après 24 heures de bras de fer dans la rue, pour Michael Kugelman, chercheur au Wilson Center, « il n'y a pas de vainqueur ». En mettant à l'arrêt la capitale, ses écoles et internet, « l'armée et le gouvernement ont attisé la colère des gens contre eux », affirme-t-il. « Le PTI, lui, a subi les foudres de l'État et a battu en retraite (...) sans rien changer », poursuit-il.
Et leur « affrontement grandissant ne fait que détourner l'attention des crises économiques et sécuritaires » dans un pays qui a connu ces dernières semaines des attaques jihadistes et séparatistes ayant tué des dizaines de soldats et policiers, des violences entre sunnites et chiites qui ont fait plus de 80 morts, et ne survit financièrement que sous perfusions internationales.
Pour la Commission pakistanaise des droits humains (HRCP), il est temps que « le gouvernement et l'opposition entament immédiatement un dialogue politique constructif ».
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